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Shmuel Joseph AGNON



PRIX NOBEL 1966
AGNON








Samuel Joseph Agnon, écrivain israélien (17 juillet 1888 - 17 février 1970), premier écrivain de langue hébraïque à avoir remporté le Prix Nobel de littérature en 1966, partagé avec la poétesse  Juive Nelly Sachs.



Il obtint deux fois le prix Bialik, deux fois le prix d’Israël (1954, 1958) ;
Les créations de Shmuel Yossef Agnon traitent des problèmes centraux de l’esprit du judaïsme de notre temps : Effritement des modes de vie traditionnels, perte de la foi et de l’identité. Son œuvre étendue inclut de courts récits, des nouvelles et des romans aux formes d’expression variées, du réalisme pénétrant à la fantaisie sans limite. Son écriture se nourrit de la tradition de la culture juive dans toutes ses générations et se déploie sur plus de soixante années.

Shmuel Yossef Agnon est né en Galicie orientale. Son père était marchand de fourrure et l’un des hassidim du rabbin de Chortkow. Il fut éduqué sur les genoux du judaïsme et vécu la plus grande partie de sa vie comme un homme pratiquant. Très jeune, il commença de rédiger des poésies et des nouvelles en yiddish et en hébreu. En 1907, il immigra en Israël et travailla au secrétariat de la revue Ha-‘Omed. Dans cette revue, fut publiée sa nouvelle « Femmes délaissées » (‘Agunot), qu’il signa du nom de Agnon ; en 1924, ce nom devint son nom officiel. Durant son séjour en Israël, ses nouvelles furent publiées dans diverses revues, en particulier dans Ha-Po’el Ha-Tsa’ir, et en 1912, il publia son premier livre.

En 1913, Shmuel Yossef Agnon quitta le pays et séjourna en Allemagne jusqu’en 1924. Durant cette période, il recueillit en même temps que Martin Buber des récits hassidiques. En 1924, sa maison fut incendiée. Le manuscrit de son roman en partie autobiographique sur le mode de vie des Juifs de Galicie disparut dans l’incendie. Durant cette époque il écrivit des nouvelles variées, certaines populaires, d’autres satiriques, des histoires romantiques dans l’esprit des ballades et des histoires d’amour romantiques. Dans les années 1921-1922 plusieurs recueils de ses nouvelles furent publiés.
En 1924, Shmuel Yossef Agnon revint en Israël et s’installa à Jérusalem. Depuis lors, il ne quitta Israël que de rares fois pour de courtes périodes et se consacra entièrement à son travail littéraire. En 1931, furent publiés quatre volumes de ses écrits, parmi lesquels son grand roman La dot de la fiancée, large épopée populaire.
En 1932, Shmuel Yossef Agnon commença à publier quelques unes de ses nouvelles non réalistes qui soulignent les dimensions du temps et du lieu et dévoilent monde bouleversé de son auteur, homme croyant dont les fondations de la foi commencent à se craqueler d’une manière inconsciente. Toutefois, il n’abandonna pas d’autres types de littérature, parmi lesquels des histoires d’amour et des récits effrayants. En 1934, il publia une nouvelle sur l’immigration des premiers hassidim, nouvelle saturée de prodiges. En 1935, fut publié un court roman, Une histoire simple, qui se déroule à la fin du 19ème et décrit l’opposition entre les générations. Cette même année il publia également un recueil de nouvelles.

En 1938, Agnon publia deux anthologies. Dans les années 30, il écrivit une histoire d’amour, une nouvelle symbolique et un récit sur ses années de jeunesse. Tous ces textes furent intégrés en 1941 dans un recueil unique. Durant cette même époque, il commença à écrire un nouveau roman,L’hôte de passage, sommet de son œuvre romanesque. Le noyau réaliste de ce roman fut une courte visite de Shmuel Yosef Agnon dans sa ville natale en 1930. Le livre reflète la désespérance et la mélancolie du monde juif dans les années 30. De nombreux chapitres du livre présentent une image grotesque, cauchemardesque du bourg de Galicie, dont ses maisons d’études se vident, dont ses gens sont brisés et accablés et dont sa société agonisante s’effrite.

En 1945, un nouveau grand roman de Shmuel Yossef Agnon fut publié, Hier et Avant-Hier. Le héros de ce roman, un personnage naïf, est déchiré entre le monde nouveau que représente la ville de Tel-Aviv et le monde traditionnel de Jérusalem. Il paie de sa vie une injustice. Dans les années 40, Agnon continua de rédiger des nouvelles et des histoires d’amour où domine la note symbolique, et des récits clairement symboliques. Les nouvelles de cette époque furent réunies dans deux nouveaux volumes en 1951 et 1952. En 1953, fut publiée une nouvelle édition de ses écrits en sept volumes. En 1954 et en 1958, il publia deux autres nouvelles, qui toutes deux, continuent la ligne symbolique de son œuvre. En 1962, fut publié un nouveau volume de ses écrits.
L’héritage très riche de Shmuel Yossef Agnon inclut des nouvelles et des romans de différents types : populaires - aggadiques, réalistes et surréalistes, symboliques et romantiques. Cet héritage ne s’épuise pas dans les 8 volumes édités durant sa vie. Après sa mort, sa fille continua de publier les écrits qu’elle avait reçus en legs. Parmi ces écrits un roman sur les cercles de l’intelligentsia hiérosolymitaine publié en 1971, un roman de l’époque du séjour de Shmuel Yossef Agnon en Allemagne qui se passe à Leipzig, publié en 1975, des articles, des discours et des paroles prononcées à diverses occasions, des nouvelles publiées en 1977, une édition élargie de son anthologie publiée en 1978, des lettres à sa femme publiées en 1983, une recueils de courtes nouvelles publié en 1984. Une part importante des archives de Agnon est conservée dans le département des manuscrits de l’Université hébraïque de Jérusalem.

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