ISAAC ASIMOV

I. ASIMOV
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(1920-1992)

"Je n’ai pas peur des ordinateurs. J’ai peur qu’ils viennent à nous manquer"

Les Trois Lois de la Robotique sont :
1. Un robot ne peut pas nuire à un être humain ni, par son inaction, laisser un être humain en danger.
2. Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains sauf quand ces ordres sont en contradiction avec la Première Loi.
3. Un robot doit prendre soin de sa propre existence tant que ce soin n'entre pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi.


Isaac Asimov est sans aucun doute l'un des auteurs de science-fiction les plus connus et les plus populaires, avec une carrière qui s'étend sur près de 60 ans, puisqu'il publie sa première nouvelle en 1939 et que des textes inédits continuent à être édités en 1996, soit 4 ans après sa mort. Durant cette longue carrière, Asimov a écrit une quantité considérable de textes de science-fiction, mais aussi des études sur le genre, des romans policiers et surtout des ouvrages de vulgarisation scientifique, exploitant ainsi son doctorat de biochimie et son immense curiosité intellectuelle.

Amateur de textes à chutes dont l'intrigue consiste en mystères à résoudre, mettant en scène des héros dont l'astuce et l'intelligence triomphe toujours de la force et de la violence, Asimov a principalement écrit des nouvelles, ne publiant que peu de romans. Il s'est aussi intéressé à la science-fiction pour adolescents en écrivant le cycle de Jim Spark, série d'aventures spatiales publiées dans les années 50 sous le pseudonyme de Paul French.

Mais, si la production d'Asimov est importante en volume, elle l'est sans doute encore plus en contenu. En effet, grâce à ses deux cycles principaux, "Fondation" et "Les robots", il apporte deux contributions à la science-fiction qui ont changé le visage de celle-ci de façon définitive. "Fondation" d'abord, cycle datant du début des années 40, édité en volume en 1951, présente le premier empire galactique solidement bati de l'histoire de la science-fiction, "les robots" ensuite, contemporain du précédent, révolutionne le genre en remettant les robots à leur place, celle de machines programmés et obligées d'obéir à leur programmation. Ces deux cycles occupent une bonne part de l'oeuvre asimovienne.

Après une période d'une quinzaine d'années durant laquelle il n'a presque pas écrit de SF, Asimov revient en force avec le roman "Les dieux eux-mêmes" qui lui vaut un prix Hugo, à mon avis plus decerné pour saluer son retour que pour le mérite du livre en lui même. Il reprend dès lors une production plus importante, publiant à nouveau quantité de nouvelles, et, à partir du début des années 80, il s'attache à ecrire des suites au cycle des robots et à celui de fondation, ajoutant les éléments qui lui permettront de fondre les deux cycles en une histoire du futur s'étalant sur des milliers d'années.

En plus de son travail d'écrivain, Asimov a aussi édité de nombreuses anthologies et fondé un magazine, "Isaac Asimov science fiction magazine", dont une selection de nouvelles a été publié en France dans la série "Isaac Asimov présente" aux éditions Pocket.

L'oeuvre d'Isaac Asimov continue à se développer malgré sa mort puisque certains de ses concepts ont été repris par d'autres auteurs pour écrire des romans approuvés par Asimov dont le nom apparaît sur la couverture. C'est le cas de "La cité des robots d'Isaac Asimov", de la trilogie "Caliban" et de la série "robots et extraterrestres d'Isaac Asimov" aux éditions J'AI LU (Détail). L'univers de fondation se voit offrir une suite sous forme de trilogie sous les plumes de Gregory Benford, Greg Bear et David Brin. Finalement, en 1995, on a pu voir le nom d'Isaac Asimov apparaître sur les couvertures de 2 séries de comics américains "I bots" et The primortals", toutes deux aux éditions Big entertainment (alias Tekno comics) et basées sur "des concepts d'Isaac Asimov". Ces séries n'ont duré que quelques numéros jusqu'à la fermeture de l'éditeur et présentaient bien peu de liens avec l'oeuvre d'Asimov. nordnet

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