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AARON BECK

A. BECK
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Il a remis en cause le dogme freudien dans les années soixante en développant la thérapie cognitive



"Nos pensees colorent nos sentiments"

Aaron Temkin Beck, né en 1921, Psychiatre américain, professeur émérite du département de psychiatrie de l'Université de Pennsylvanie, considéré comme le père de la thérapie cognitive et de critères d'évaluation mondialement utilisés ( Beck Depression Inventory (BDI), Beck Hopelessness Scale , Beck Scale for Suicidal Ideation (BSS), Beck Anxiety Inventory (BAI) et Beck Youth).

Il est le président de l'institut Beck pour la recherche et la thérapie cognitive.

Aaron Temkin Beck voit le jour aux USA le 18 juillet 1921. Ses parents sont des émigrés Ukrainiens venus s'installer aux Etat Unis à l'age de 16 et 17 ans.
Sa mère, Elisabeth Temkin, est une femme juive orthodoxe très pratiquante. Son père, Harry Beck, est quant à lui athée aux idées plutôt socialistes.
Comme ses quatre frères et soeurs, Aaron, le benjamin, a été élevé avec les règles religieuses très strictes de sa mère, et a été à la fois très marqué par l'esprit libre-penseur de son père. Ce dernier aura par ailleurs quatre enfants d'une autre union.

Aaron s'intéresse très jeune aux sciences, ainsi qu'à la psychanalyse. Dans les années 1950, c'est en essayant de traiter des patients déprimés par la psychanalyse qu'il sera amené à remettre en question le bien-fondé des hypothèses freudiennes qui étaient jusqu'alors en vigueur dans le milieu médical. Par une approche précise et rigoureuse, et par l'objectivité de son analyse, il sera amené à démanteler tout l'édifice des hypothèses de la psychanalyse concernant la question de la dépression et de l'anxiété. Ses conclusions font grand bruit et sont alors généralement très mal perçues par ses collègues psychanalystes.
Aaron Beck ne s'engagera jamais dans des polémiques avec le monde de la psychanalyse. En revanche, il emploiera son temps avec son équipe, à élaborer un nouveau modèle du fonctionnement et le dysfonctionnement du psychisme humain, en travaillant au quotidien avec un très grand nombre de patients.

Aaron Beck a employé ces dernières années à étudier la problématique de la violence avec sa fille Judith, qui est une proche collaboratrice.therapie cognitive

La thérapie cognitive est l'une des plus importantes avancées - sinon la plus importante - dans le traitement des maladies mentales des cinquante dernières années" selon Dr. Joseph L. Goldstein, le président du jury.

La thérapie cognitive, décrit le New York Times, est une technique de counseling dans laquelle les patients apprennent à désamorcer leurs pensées défaitistes. Dr. Beck a montré, avec ses étudiants, que cette approche pouvait amener le rétablissement de maladies mentales sérieuses, avec des sessions hebdomadaires, en deux ou trois mois.

En faisant ces avancées, le Dr. Beck a établi un nouveau standard pour l'évaluation de l'efficacité de tout type de thérapie, affirme le jury, en testant ses méthodes thérapeutiques dans des études cliniques avec un degré de rigueur encore jamais égalé pour quelque forme de psychothérapie, incluant la psychanalyse.

Dr. Beck publiait la plus grande partie de ses travaux dans son propre journal, Cognitive Therapy and Research, en partie parce que les psychiatres résistaient ou rejetaient ses résultats.

Dans une lettre au The New York Times le 6 mars 1983, il disait comprendre la réticence de ses collègues et expliquait que lui-même, à la fin des années cinquante, avait entrepris des recherches pour prouver que la colère tournée contre soi jouait un rôle central dans la dépression (une hypothèse psychanalyste) mais que, à sa surprise, cette hypothèse ne fut pas confirmée.

PsychoMédia avec source:
New York Times, 17 septembre 2006. psychomedia


On peut s'exercer à penser autrement ! Changer son comportement dans la vie de tous les jours et face aux autres et interpréter différemment les événements et les situations est possible ! En effet, si vous ne pouvez pas changer votre environnement, vous pouvez modifier la perception que vous en avez, cela influera sur votre réaction ! C'est ainsi que le célèbre psychiatre américain Aaron Beck conseille de surévaluer le positif et de sous-évaluer le négatif. Selon le point de vue que l'on adopte, notre humeur change : on peut trouver catastrophique de renverser son verre sur un inconnu dans une rencontre sociale, mais cet incident peut nous faire connaître une personne qui deviendra notre ami pour la vie.

Notre façon d'envisager un événement de façon disproportionnée a plus d'incidence que l'événement lui-même. Aaron Beck préconise de repérer ces réactions disproportionnées par rapport à la réalité, de façon à apprendre à les dépasser et à les remplacer par d'autres réactions plus appropriées.elleraconte


Voir le Dossier sur La Theorie de Beck

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