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FERDINAND JULIUS COHN


BIO
BACTERIE





(1828-1898), botaniste allemand généralement considéré comme le fondateur de la bactériologie.



Né à Breslau (aujourd’hui Wrocaw, Pologne), Ferdinand Julius Cohn fit ses études aux universités de Breslau et de Berlin, où il obtint son doctorat en 1847. En 1859, il fut nommé professeur de botanique à l’université de Breslau, poste qu’il occupa jusqu’à sa mort.

Les recherches de Cohn portèrent en particulier sur un certain nombre d’organismes microscopiques, qu’il appela bactéries. Il en publia la première classification, fondée sur leur morphologie, en 1872. Cohn pensait que les bactéries faisaient partie du monde végétal, et considérait leur étude comme une science à part entière. Il découvrit la nature et les principales propriétés des spores bactériennes. D’ailleurs, ayant découvert des spores résitantes à la chaleur, il joua un rôle important dans la querelle de la génération spontanée, dont il démontra le caractère mythique.

Cohn étudia également l’anatomie des algues et des champignons et analysa les causes bactériologiques de maladies infectieuses des plantes et des animaux. Enfin, Cohn seconda Robert Koch dans la préparation de son traité sur l’anthrax. encarta

Bactéries, êtres vivants unicellulaires microscopiques, se reproduisant par scissiparité et dont le noyau n'est pas délimité par une membrane : les bactéries sont des procaryotes (terme signifiant en grec « avant le noyau », par opposition aux eucaryotes — « vrai noyau »). L’étude des bactéries constitue la bactériologie encarta


LES CHEMINS DE LA DÉCOUVERTE

Koch, alors âgé alors de 32 ans, décida de présenter ses données à Ferdinand Cohn (1828-1898), un éminent professeur de botanique de l’Université de Breslau, spécialiste des bacté-ries classées alors dans le monde végétal. Prenant le train pour Breslau avec toutes sescultures, ses préparations microscopiques et même ses souris, Koch lui présenta ses résultatsqui déclenchèrent l’enthousiasme. Cohn venait lui-même de découvrir qu’une bactérie nonpathogène présente dans les infusions de foin, nommée Bacillus subtilis, pouvait résister dansl’eau bouillante. Koch utilisa cette bactérie comme témoin, montrant ainsi que le charbonétait dû à une seule et unique bactérie. Il montra aussi que la transmission n’était pas liée à unpoison libéré dans le sang des animaux car la bactérie restait très virulente même après avoirété inoculée successivement 8 fois sur des boîtes contenant de l’humeur aqueuse du lapin.Ainsi Koch réalisait la toute première démonstration expérimentale du rôle d’une bactériecomme agent d’une maladie infectieuse. Conjointement avec l’article de Cohn sur les sporesde Bacillus subtilis, celui de Koch intitulé « L’étiologie du charbon, basée sur le cycle de vie deBacillus anthracis »7fut publié en 1876 dans le journal de botanique fondé par Cohn, leBeiträge zur Biologie der Pfanzen. Ces résultats arrivaient en même temps que ceux de JohnTyndall (1820-1893) qui publiera l’année suivante un travail sur des bactéries de l’air résis-tantes à l’ébullition. Enfin, Pasteur qui s’intéressait au charbon à cette époque réalisa uneexpérience qui confortait le rôle des bâtonnets dans le charbon. Il inocula avec une goutte desang d’un animal atteint de charbon 50 ml d’urine stérilise utilisée comme milieu de culture,puis réitéra ce procédé d’ensemencement jusqu’à 100 cultures successives dans des tubesd’urine. La virulence du bacille restait intacte au fur et à mesure des passages. Il montra éga-lement que la filtration des cultures ne permettait pas de transmettre le charbon. Pasteurpoursuivra son travail en atténuant la virulence de cette bactérie pour préparer un vaccin microbe edu

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