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KENNETH J.ARROW


PRIX NOBEL 1972
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Il reçut le prix Nobel en 1972 (avec sir J.R. Hicks) pour son apport à la théorie générale d'équilibre économique et à la théorie du mieux-être
Les travaux d'Arrow tendent à démontrer que, seule, l'économie ne peut maintenir l'équilibre social.

" L’économie socialiste ne garantit ni la démocratie ni la liberté individuelle. J’ai eu l’idée naïve qu’en l’absence de classe capitaliste, il n’y aurait aucun intérêt à l’exploitation d’une classe par une autre. Il était devenu évident que cette vision n’était pas vraisemblable. Le défaut le plus grave était la possibilité que le socialisme, en concentrant le contrôle de l’économie dans l’appareil d’Etat, facilitât l’autoritarisme ou même le rendît inévitable "Arrow and the foundation of the theory of economic policy


Kenneth J. Arrow est né en 1921 à New York. Après des études de mathématiques appliquées au City College de cette ville et d'économie et de statistiques à l'Université Columbia, sa carrière universitaire s'est déroulée pour l'essentiel à Stanford et à Harvard. En 1972, il a été lauréat du prix Nobel d'économie. Considéré comme l'un des plus grands, voire le plus grand des économistes de la deuxième moitié du XXe siècle, il est avec Duncan Black à l'origine de la théorie contemporaine du choix social. Mais c'est le formalisme qu'il a introduit qui est devenu le socle définitif de cette théorie. D'autre part, déjà dans Social Choice and Individual Values qui paraît en 1951, on a une analyse en termes de procédures électorales mais aussi en termes de justice sociale. En ce sens, son apport est beaucoup plus important que celui de Duncan Black. Ajoutons que sa découverte dans la théorie du choix social ? ce qu'on appelle désormais le «théorème d'impossibilité d'Arrow» ? relève de plusieurs disciplines des sciences humaines et pas uniquement de l'économie.puf


Auteur prolixe depuis cinquante ans, Kenneth Arrow s'est particulièrement illustré par sa théorie des choix sociaux et celle de l'équilibre général concurrentiel dont il a analysé les limites.

Kenneth Arrow est connu pour avoir, au début des années 50, démontré, avec Gérard Debreu, l'existence d'un équilibre général concurrentiel. Cela leur a valu le prix de la Banque centrale de Suède. Cette contribution, comme la plupart des nombreuses autres publications d'Arrow, est de facture très abstraite et technique. Arrow est l'un des pionniers dans l'introduction de techniques mathématiques sophistiquées en théorie économique. Mais il a mis en garde contre les dangers et les limites de ces méthodes pour comprendre une réalité économique et sociale complexe. Insistant sur la nécessité de prendre en compte l'histoire et les institutions, il ne voit pas l'économie comme une science fermée sur elle-même.

Préoccupé par le problème des inégalités sociales, il se situe à gauche sur l'échiquier politique. Les procès de Moscou l'ont rendu allergique au communisme de type soviétique et, bien que sensible à l'oeuvre de Marx, il n'a jamais été partisan du déterminisme mécanique issu du marxisme. Il n'a jamais cessé pour autant de se considérer comme sympathisant du socialisme, estimant que la société est responsable du bien-être de l'ensemble de ses citoyens et que la social-démocratie est la meilleure manière d'y arriver. Très critique par rapport à la dérive néolibérale aux Etats-... sante et travail




La globalisation et ses implications pour la sécurité
La globalisation est à la fois un impératif économique et un projet en vue de réduire les cultures nationales et d'exploiter le travail du Tiers Monde. En France, un homme est devenu un héros pour avoir brûlé un restaurant McDonald's ; à Seattle, Washington et Prague,des manifestants vertueux ont essayé de fermer les institutions globales par la force.Il est possible de distinguer au moins cinq aspects différents de la globalisation : le commerce international, les mouvements de capitaux, la migration des peuples, la migration des biotopes exotiques (incluant les pathogènes) et la diffusion et l’homogénéisation possible des cultures et des idées de tout genre. Au même moment, les institutions internationales se sont impliquées pour encourager ces mouvements vers l’étranger et de trouver des solutions aux problèmes qu’ils ont créés. Pourquoi le sentier de la globalisation a été engagé reste vraiment
un mystère. Comme dans le passé, la baisse des coûts des communications et des transports a été décisive dans le processus de globalisation,mais ses effets auraient pu être dépassés par des politiques nationales monopolistiques comme ce fut pendant les périodes d’entre deux guerres.


Théorème d'impossibilité d'Arrow
Au moment de la Révolution française, un des plus éminents encyclopédistes, le Marquis deCondorcet, s'est proposé de fonder la démocratie électorale sur la raison, et plus particulièrement surla rationalité mathématique. À la recherche d'un mode de scrutin fondé sur la logique mathématique,Condorcet a buté sur un paradoxe (que l'on appelle aujourd'hui «paradoxe de Condorcet» ouparadoxe de l'introuvable élu).Ce que Condorcet a montré, c'est que même si chaque électeur a un système de préférencescohérent (si A est préféré à B, et si B est préféré à C, alors A doit être préféré à C), lorsqu'onadditionne ces préférences individuelles cohérentes on peut arriver à un choix collectif incohérent (Apréféré à B, B préféré à C, mais C préféré à A).Ces premiers travaux ont suscité durant tout le XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle unelittérature abondante sur le sujet (à laquelle a même participé Lewis Carroll, auteur d'Alice au paysdes merveilles) et a donné lieu à diverses propositions de mode de scrutin (système français à troispuis à deux tours, vote préférentiel, vote unique transférable, divers systèmes proportionnels).Mais le paradoxe de Condorcet demeurait incontournable, et pouvait apparaître dans n'importe quelmode de scrutin proposé.La résolution de ce problème vint d'un économiste, Kenneth J. Arrow, qui a démontré en 1951 qu'iln'existe pas de méthode d'agrégation des préférences individuelles pour dégager un choix collectif quigarantisse qu'on évitera le paradoxe de Condorcet (c'est le fameux «théorème d'impossibilité d'Arrow»qui lui valu d'ailleurs le prix Nobel d'économie). En clair, il n'existe pas de mode de scrutin quipermette à coup sûr (sans contradictions mathématiques) de définir une volonté générale à partir deschoix individuels.Si un tel système avait existé, il aurait été rapidement adopté par toutes les grandes démocraties, et iln'y aurait plus de débat. Mais Arrow a démontré que ce système idéal était une impossibilité logique.On doit donc se contenter de systèmes logiquement imparfaits, et donc comparer leurs qualités etleurs défauts, en fonction d'objectifs politiques généraux.Le scrutin proportionnel est une solution très simpliste pour contourner l'obstacle logique découvert par Arrow, puisque, tout comme le système britannique, il ne retient que le premier choix des électeurs. La prise en compte de l'ensemble des préférences des électeurs (je peux préférer A à B,mais surtout ne pas vouloir de C) conduit à un système de vote plus compliqué (vote unique transférable ou système de Hare), tel qu'utilisé en Irlande. C'est le système qui a été soumis à un référendum en mai 2005 en Colombie-Britannique et qui a été rejeté, puisqu'il n'a pas obtenu un appuisuffisant des électeurs (60 % des voix).Toutefois, ce système électoral n'a jamais été retenu dans les débats au Québec, et c'est regrettable,puisque c'est celui qui tient compte de toutes les préférences des électeurs, et non pas seulement deleur premier choix.

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