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DUSTIN HOFFMAN


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Le Laureat



"Si le succès m'a apporté quelque chose, c'est que j'ai arrêté d'avoir peur de mourir. Une fois que vous êtes une star, vous êtes déjà mort. Embaumé"


Juif. Le grand-père avait fui les pogroms d'Ukraine, et tenait un salon de coiffure à Chicago. Le père fit un peu de tout, représentant de commerce, goudronneur sur la Hollywood Freeway, petite main des studios. La famille était pauvre. L'acteur a grandi à Los Angeles : «Pas à New York, pas à Baltimore, où les gens croyaient que tout le monde était juif. Nous étions les seuls gamins juifs du quartier. J'ai eu droit à toutes les insultes, j'étais profondément conscient du fait d'être en dehors. Ça me faisait peur la colère que je déclenchais chez les gens.»

Il entre en analyse en 1964. Y est toujours, et jusqu'à la fin de ses jours: «On grandit en essayant d'échapper à la douleur. Y en a qui vont à l'église tous les dimanches, pourquoi pas continuer à apprendre des choses sur soi, à se rapprocher de ses rêves et de ce qu'ils représentent.»
Sa judéité se porte mieux. «Intellectuellement en tout cas. Sur le plan émotionnel, il reste toujours quelque chose de la peur à l'estomac. Etre juif, c'est comme être une femme, faut prouver tous les jours qu'on est plus malin que les autres.»
psychanalyse en mouvement


Les contes d'Hoffman

Grand acteur américain qui tient une place à part dans le coeur du public, Dustin Hoffman a incarné des dizaines de personnages différents et attachants.

Dustin Hoffman a obtenu l'Oscar du meilleur acteur pour Kramer contre Kramer de Robert Benton et Rain man de Barry Levinson, ainsi que 5 nominations à cette récompense pour Le lauréat, Macadam Cowboy, Lenny, Tootsie et la comédie satirique Des hommes d'influence, qui lui valut une citation au Golden Globe.

Né à Los Angeles le 8 août 1937, Hoffman passe les premières années de son enfance à Hollywood, où son père est accessoiriste et décorateur; c'est à sa mère, grande admiratrice de l'acteur Dustin Farnum, qu'il doit son prénom.

Songeant d'abord à devenir pianiste, Hoffman suit des études de musique au College de Santa Monica. Il choisit pour discipline secondaire le théâtre, qui devient bientôt sa matière de prédilection, et entre au Pasadena Playhouse, où il travaille la comédie pendant deux ans avant de suivre les cours de Lee Strasberg.

En 1961, il débute à Broadway dans "A cook for Mr. General", puis assiste Ulu Grosbard sur la mise en scène de "Vu du pont" d'Arthur Miller. Quelques mois plus tard, il interprète le rôle secondaire de Bernard dans une version radiophonique de "Mort d'un commis voyageur".

Sa carrière off-Broadway, débute avec une comédie d'humour noir : "Harry, Noon and Night" de Ronald Ribman, où il tient le rôle d'un officier nazi, bossu et homosexuel. En 1966, il reçoit l'Obie pour sa création dans "Journey of Fifth horse" de Lanford Wilson. Il joue la même année au Festival de Berkshire, une pièce en un acte de Murray Schisgal : "Fragments", qui inaugure sa longue et fréconde collaboration avec cet auteur, et obtient le Theatre World Award et le Drama Desk Award dans la farce "Eh ?", mise en scène par Alan Arkin.

Mike Nichols l'appelle alors à Hollywood et lui confie le rôle de Benjamin, le jeune puceau sentimental du Lauréat, qui lui vaut sa première nomination à l'Oscar et l'impose parmi les grands noms du cinéma américain. Diversifiant et étaendant sans cesse son registre, Hoffman fera de chacun de ses rôles suivants l'occasion d'une nouvelle surprenante métamorphose : vagabond italo-américain dans Macadam Cowboy, pionnier centenaire dans Les hommes du président, père divorcé dans Kramer contre Kramer, comédien travesti dans Tootsie, idiot savant (austiste) dans Rain Man, gangster dans Billy Bathgate, pirate bouffon dans Hook ou encore paumé dans Héros malgré lui savant dans Alerte, avocat dans Sleepers, journalsie dans Mad City, producteur mégalomane dans Des hommes d'influence, etc...

Dustin Hoffman a débuté dans la mise en scène en 1974 en montant à Broadway "All over town" de Murray Schisgal. Il a fait en 1984 un triomphal retour à la scène dans "Mort d'un commis voyageur", d'Arthur Miller, qui lui valu le Drama Desk Award. La version télévisée de ce spectacle, réalisée par Volker Schloendorff, lui a rapporté l'Emmy du meilleur acteur.

Il a également interprété en 1989, à Londres et Broadway, "Le marchand de Venise", qui lui valu une citation au Tony. Depuis Tootsie, il a produit plusieurs films et spectacles sous la bannière de sa société, Punch Productions, dont Alerte !, American Buffalo, Des hommes d'influence, "Mort d'un commis voyageur" et son adaptation télévisée et "Le marchadn de Venise". Il a produit en outre le film de Tony Goldwyn, Le choix d'une vie, qu'interprétaient Diane Lane et Liev Schreiber, et a assuré la production exécutive de The Devil's arithmetic.

En 2004 il est à l'affiche du film de Gary Fleder, Le maître du jeu d'après John Grisham.

En 2005 il est à l'affiche de Mon beau-père, mes parents et moi de Jay Roach, puis dans Neverland de Marc Forster aux côtés de Johnny Depp et Kate Winslet. La même année, il est à l'affiche de J'Aime Huckabees de David O' Russell.
En 2006 il est au générique du film de Andy Garcia, Adieu Cuba, où il interprète le gangster Meyer Lansky.
de Tom Tykwer, puis joue dans Le parfum histoire d'un meurtrier.

En 2007 il est à l'affiche de L'incroyable destin d'Harold Crick de Marc Forster, puis incarne un viel homme fantasque de 243 ans dans Le merveilleux magasin de Mr Magorium (2008), face à Nathalie Portman. cinefil

Comment 'Le Laureat' de Mike Nichols a change le cinema americain
...Depuis quarante ans plusieurs scenes du film font l'objet d'un veritable culte chez les cinephiles.La bande sonore de Simon et Garjunkel est entree dans le patrimoine musical.Mais quand il s'agit de cinema et surtout de cinema americain les choses ont souvent un aspect juif
C'est le grand magazine Vanity Fair qui a publie un article consacre au film
Il a fallu trouver l'acteur principal et le choix de Dustin Hoffman fut 'revolutionnaire':un acteur qui non seulement est Juif mais porte un nom Juif et a l'air d'un Juif pouvait interpreter un personnage auquel des millions de jeunes Americains allaient s'identifier . Non que le heros Benjamin Braddock ait quoi que ce soit de Juif .Au contraire le film est manifestement Wasp
Mais Dustin Hoffman dit a Mike Nichols qu'il n'etait pas fait pour ce role ,ce a quoi Mike lui repondit: 'Peut etre qu'il est Juif a l'interieur de lui meme'...
C'est ce peut etre qui fait toute la difference
D'apres Jean Vidal - l'arche

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