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J. SIEGEL - J. SHUSTER

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Superman a été imaginé en 1933 par Jerry Siegel, 19 ans, crayonné par son copain Joe Shuster, même âge, et "publié" dans leur fanzine, Science Fiction .
Les deux gamins pensaient vraiment avoir trouvé l'idée du siècle. Ils comptaient bien voir leur oeuvre éditée sous la forme prestigieuse d'un comic strip dans un grand quotidien. Ils durent vite se rendre à la réalité. Ils firent le tour de tous les journaux d'Amérique et furent éconduits de chacun d'un coup de pied au derrière. Un bonhomme qui sautait par dessus les immeubles et soulevait les voitures? Qui allait s'intéresser à ces fadaises? Qui? Personne sauf Sheldon Mayer. Le futur créateur des irrésistibles Bib et Zette, entre autres, ne réussit pas à faire accepter le personnage par ses patrons des EC comics, mais put le refiler à un de leurs concurrents, Harry Donenfeld, qui cherchait d'urgence n'importe quoi pour remplir le nouveau titre de la National Periodical (qu'on connaîtrait ultérieurement sous le nom de DC), Action Comics, dont le numéro 1 sortait en Octobre... 1938. Hé oui. Cinq ans avaient passé. Et cette forme de publication n'était qu'un pis aller, le comic book était un genre méprisé, financièrement improductif, marginal.
Les premiers comic books avaient été donnés en prime avec des paquets de lessive. Ce que personne n'aurait pu prévoir, c'est que c' était sur le point de changer parce que... Superman allait faire vendre Action Comics à un million et demi d'exemplaires par numéro.g.courtial

Superman Juif? L'auteur et rabbin Simcha Weinstein a déclaré que Clark Kent pourrait très bien être juif!
Clark Kent, l'alter ego de Superman, a été décrit comme étant le stéréotype parfait du juif, par l'auteur et rabbin Simcha Weinstein. Dans son nouveau libre Up, Up and Oy Vey, l'auteur explore les caractéristiques du super-héros sous la loupe juive.
Il affirme entre autres que Clark Kent ressemble beaucoup à Woody Allen : il n'arrive pas à garder une conjointe, il éprouve de la difficulté au travail, et il a tout un héritage qu'il ne peut raconter et qu'il doit cacher.
Superman est une icône religieuse à plus d’un titre. Sauvé par ses parents qui le placent dans un vaisseau afin de lui éviter la mort, tel Moïse, ou encore envoyé sur Terre par un géniteur le destinant à être élevé par des êtres humains à qui il montrera l’exemple par la suite, à l’instar de Jésus Christ, Superman est plus que jamais un Dieu parmi les hommes
Dans cette Amérique où Superman n’était pas là pour empêcher deux avions de percuter le World Trade Center , la figure messianique du sauveur est plus que jamais requise.
cisonline

1 commentaire:

marcel a dit…

De Superman au Chat du Rabbin
Musée d’art et d’histoire du Judaïsme

Cette exposition est la première en France à mettre en évidence le rôle important de nombreux artistes et auteurs juifs dans la bande dessinée, à travers 270 œuvres ou documents (dessins originaux, planches imprimées et archives).

Elle évoque tout d’abord la période 1890-1930, durant laquelle les artistes juifs new-yorkais issus de familles immigrées témoignent, dans leurs comic strips publiés dans les journaux yiddish et anglophones, des défis qu’ils affrontent.

Vient ensuite l’ère des super-héros, liée au processus d’intégration de la seconde génération d’immigrés. 1938 voit naître Superman. Suivent Batman en 1939, et Captain America en 1940. S’ils incarnent aussi des rêves liés à l’expérience et à la tradition juives, les premiers super-héros sont destinés à la nation américaine. Ils constituent une réponse rassurante et fantastique aux difficultés engendrées par la crise de 1929 et la montée des fascismes en Europe. Infatigables justiciers veillant à l’ordre du monde, ils défendent l’espèce humaine et les valeurs universelles du Bien et de la Justice. Ce n’est qu’après la Shoah que certains personnages seront dotés de signes spécifiquement juifs.

Dans les années 1950, certains artistes américains s’engagent dans la contestation politique (Harvey Kurtzman, fondateur du magazine MAD en 1952) ; d’autres, tels Bernard Krigstein et Al Feldstein, mettent en scène la confrontation silencieuse d’un rescapé des camps avec son bourreau (Master Race, 1955).

Dès 1972, Art Spiegelman entame le récit de la vie de son père, ancien déporté, qui aboutit à la publication de Maus en 1986. À sa suite, des auteurs reconstituent (Miriam Katin, Bernice Eisenstein, Martin Lemelman) ou imaginent (Joe Kubert) des destins personnels liés à la Shoah. Dans un autre registre, Ben Katchor propose une vision documentée et poétique de l’existence juive à New York, tandis que James Sturm met l’accent sur le processus et l’ambiguïté de l’intégration. À travers l’autobiographie émergent souvent des anti-héros en proie à la complexité de l’existence juive américaine (Jules Feiffer, Harvey Pekar, Aline Kominsky-Crumb, Diane Noomin). En Europe, le récit graphique s’attache davantage à l’histoire qu’à l’autobiographie. Les auteurs mêlent éléments historiques et fiction pour évoquer des périodes peu connues de l’histoire juive. Bousculant les conventions du genre narratif sur le judaïsme, Hugo Pratt (Corto Maltese, Koïnsky) fait cohabiter ses souvenirs d’enfance avec sa passion pour la Kabbale et pour les aventuriers.

Et à partir des années 1990, Vittorio Giardino se penche sur le sort des juifs européens (Max Friedman, Jonas Fink). À la même époque, en Espagne, Jorge Zentner et Ruben Pellejero introduisent la figure du Golem dans le contexte de l’émigration juive en Argentine (Le Silence de Malka). En France, l’artiste Joann Sfar thématise l’histoire et la tradition juives dans Le Petit Monde du golem, Le Chat du rabbin, Pascin ou Klezmer.
marais.evous




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