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RABBI NA'HMAN

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" Une Nouveauté comme moi n'a pas encore existé dans le Monde… "

L'apport de l'enseignement de Rabbi Na'hman est incommensurable.
Voici un aperçu de quelques notions fondamentales, qu'il conviendrait évidemment
d'approfondir au contact des œuvres elles-mêmes. Elles seront développées par la suite.
Leur portée dépasse notre entendement, et elles contribuent de manière irréversible au retour du peuple d'Israël vers Dieu, en ces temps proches de la venue du Machia'h :

LA VIE DE RABBI NA'HMAN

(1772-1810)
De la naissance de la 'Hassidouth à celle de Rabbi Na'hman
Médzibouz, 18ème siècle, l'Europe Centrale, au nord-ouest de Breslev, où la population juive vient en masse échapper aux persécutions antisémites, auquel vient s'ajouter l'accablement issu de la misère : misère matérielle, mais surtout misère spirituelle. En cette période de désarroi, le judaïsme manque à ce point de repères et de souffle qu'il menace d'étouffer dans son ignorance. Un chemin se dessine pourtant et une voix se fait enfin entendre : " Dieu est avec vous ! ... N'ayez peur de rien ! " Des paroles de vérité, dont le Baal Chem Tov fera la base d'un enseignement adressé à tous, au fidèle moyen, brisé, accablé par le poids de sa propre prédestination. Des paroles de simplicité dans lesquelles l'opprimé, le juif issu du petit peuple, puisera et trouvera réponse à ses angoisses.
A tous ceux qui menacent de s'égarer davantage encore, sous prétexte de n'être pas des Maîtres de la Torah, le Baal Chem Tov répond par la nécessité de s'attacher au Guide de la génération ! A chacun, il offre la possibilité providentielle de devenir des disciples, des 'Hassidim, des êtres en voie de perfectionnement permanent pour qui, mener une vie selon la Loi, en constitue le point de départ et non la finalité.
Au risque de s'attirer les foudres des maîtres de l'érudition empêtrés dans leurs connaissances, il parvint à réanimer chez ses fidèles un amour et une compréhension de la Torah issus du cœur, et dont les manifestations les plus simples recèlent une inestimable valeur : chants des bergers, psaumes des cordonniers, préparatifs culinaires en l'honneur du Saint Chabbath, autant d'actes capables de traduire avec justesse et pureté la ferveur et la dévotion d'un Peuple réhabilité dans sa dignité, sachant maintenant qu'une " étincelle de Bien " demeure à jamais cachée, enfouie, sous toute pensée, parole, ou acte, même dirigé vers le mal, un éclat précieux qu'il convient d'extraire, parce qu'ainsi s'ouvre la porte de la Téchouvah, le Repentir.
Comparé à un " petit enfant dont l'esprit vient juste d'éclore ", le Peuple Juif se voit ainsi ouvrir le chemin des " Mondes Suprêmes ", jusqu'alors inconnus et inaccessibles dont parle le Saint Ari zal dans ses écrits. Une sagesse qui prend racine aux plus hauts sommets de la Kabbala et des secrets de la Création, que le Maître sut comme nul autre auparavant mettre à la disposition de l'ensemble de son Peuple, aidé de ses soixante disciples, et animé d'une force peu commune jusqu'à son dernier souffle en 1760, c'est ainsi que le Ba'al Chem Tov redonne ainsi à sa génération ce qui lui faisait défaut et menaçait de la perdre : l'élan, le courage, et l'ouverture vers un nouvel espoir à venir …

Les vingt premières années de Rabbi Na'hman

" Je ne suis venu au Monde que pour
rapprocher les âmes d'Israël vers l'Eternel ! "

Les détracteurs et les oppositions n'ont jamais manqué. Tant du vivant du Ba'al Chem Tov que du temps de son successeur, le Maguid de Mézericht, tant de l'intérieur que de l'extérieur. On s'acharne, ici et là, à empêcher l'éclat de briller. Ainsi, lors de son voyage pour la Terre d'Israël où il s'apprête à rencontrer le Saint Rabbi 'Haïm Bénatar en vue de la venue du Machia'h, le Ba'al Chem Tov voit se dresser devant lui et son projet la puissance nuisible des Forces du Mal : après une halte mouvementée à Istanbul, son embarcation se trouve prise au piège d'une violente tempête. A bord, sa fille Odèle, grande Tsadéketh initiée à la sagesse de son père, détient les écrits inestimables du Tsadik à qui, du Ciel, on fait comprendre le prix à payer en échange du secours : sacrifier l'un ou l'autre de ses biens les plus précieux. C'est d'Odèle que vient aussitôt la proposition de sauter à la mer pour apaiser le décret. Puis, animée d'une prophétie, elle se rétracte et déclare : " Jette tes écrits ! Car de moi naîtra un petit-fils qui écrira des choses encore plus élevées ! "

De son époux Rabbi Yé'hiel, Odèle eut trois enfants : Rabbi Baroukh de Médzibouz, Rabbi Ephraïm de Soudylkov, et Feïga. Celle-ci épousa Rabbi Sim'ha, fils de l'un des principaux disciples du Baal Chem Tov et son secrétaire particulier, Rabbi Na'hman Horodenker, tous deux descendant du Roi David, et donna naissance à leur fils dans la maison familiale du Baal Chem Tov à Médzibouz dont elle avait hérité : Rabbi Na'hman de Breslev naquit le Chabbath, 1er Nissan 5532 (4 Avril 1772). La Brith-Milah eu lieu le jour de Chabbath-Hagadol, en présence du Maguid de Mézericht, et de ses oncles, les grandes figures 'Hassidiques, Rabbi Baroukh et Rabbi Ephraïm. Il avait deux frères, Rabbi Yé'hiel et Rabbi Israël "Meth", et une sœur, Pérel.

Rabbi Na'hman est né à une période où le 'Hassidisme marquait du recul : le Baal Chem Tov disparut, un décret d'excommunication fut lancé contre le mouvement 'Hassidique une semaine après sa naissance, et six mois plus tard disparaissait le Maguid de Mézericht. Pourtant, Médzibouz, berceau de Rabbi Na'hman, n'en demeure pas moins le lieu où les grands et saints disciples aiment à se retrouver, dans une joie et une ferveur communes. Les chants d'espoirs s'élèvent, l'enseignement et les histoires de Tsadikim se propage et se poursuit entre ces murs encore imprégnés de la présence du Baal Chem Tov. Autant d'atouts qui contribueront, dès la sixième année du jeune enfant, à guider ses premiers pas sur la voie du perfectionnement.

A l'âge de la Bar-Mitsvah, (et comme c'était l'usage) Rabbi Na'hman se marie à Sashia, fille de Rabbi Ephraïm de Houssyatin. Ils eurent huit enfants. Il poursuit son travail avec une ardeur rare, faisant de l'ascèse son mode de vie : il jeûne souvent d'un Chabbath à l'autre, médite jour et nuit au cœur des bois et sur les collines d'alentour où il apprend à découvrir la Présence Divine. Déjà le jour de son mariage, il attire à ses côtés son premier disciple, Rabbi Chim'on, dont la fidélité sera sans défaillance, et qui déclara : " Je suis expert en Tsadikim, et je me suis attaché à un enfant ! "

Mais ces cinq premières années passées chez son beau-père s'achèvent par le décès de la mère de Sashia et le remariage de son père. Une nouvelle épouse qui tentera si bien d'entraver la poursuite de son Service Divin qu'il en viendra à quitter sa belle-famille, et à s'installer avec sa femme à quelques kilomètres de là. A Medvedevka, où il restera dix ans, on reconnaît aussitôt en lui un Tsadik. On lui accorde une rente hebdomadaire, et c'est là que s'attachent à lui ses premiers grands disciples, adeptes de haut renom : Rabbi Dov de Tchérin ; Rabbi Chmouel Yits'hak Aïzik, érudit à l'Esprit-Saint ; Rabbi Youdel (Yéhouda de Dachiv), Tsadik et grand kabbaliste qui abandonna son titre de Maître et parcourra souvent à pied les 200 kilomètres séparant les deux villes pour bénéficier des enseignements de Rabbi Na'hman ; Rabbi Yé'hiel, son frère ; Rabbi Aharon, qui sera le Rav de la ville de Breslev ; et Rabbi Yékoutiel de Tirovitsa, célèbre élève du Maguid de Mézericht, responsable de 85 communautés d'Ukraine ! Aux côtés de ces noms prestigieux, une foule de gens simples, dont certains deviendront à leur tour d'authentiques Tsadikim, commencent à affluer.

A vingt ans, Rabbi 'Hassidique et Maître reconnu, Rabbi Na'hman poursuit la tâche qui lui incombe, car l'assimilation menace de ruiner les communautés juives européennes ; l'anathème prononcé à l'encontre de la 'Hassidouth décourage et divise les masses ; enfin, le règne de Napoléon sonne l'heure de l'émancipation et d'une tourmente de laquelle Rabbi Na'hman cherche à sauver ceux qui y sont prêts.

Le voyage en Terre d'Israël - 1798

" Il n'y a pas de sagesse comme
la sagesse de la Terre d'Israël ! "

Cette quête, entreprise par Rabbi Na'hman alors âgé de vingt-six ans, passe, pressent-il, par la nécessité de se rendre en Terre Sainte. Laissant derrière lui femme et enfants, disciples et renommée, il entreprend un voyage périlleux qui manquera de lui coûter la vie. Armé d'un courage sans bornes, il surmonte les obstacles qui tentent d'entraver l'accomplissement de son idéal. Là, en Terre Sainte, dès qu'il foule pour la première fois "les quatre coudées", les révélations qu'il y reçoit lui feront atteindre les Cimes de la Spiritualité comme jamais auparavant, des niveaux sublimes inexplorés ... Quelques mois décisifs dans la mission de Rabbi Na'hman, maintenant en mesure de poser sa marque sur l'ensemble du peuple juif et pour toutes les générations.
Un séjour intense qu'il dut néanmoins payer au prix fort de la calomnie et de la controverse. Les attaques font rage, l'antagonisme se propage cherchant en vain à briser Rabbi Na'hman dans son élan et dans sa volonté d'encourager et de venir en aide dans les faits à un peuple en détresse. Une hostilité véhémente qui fera dire au Tsadik : " Ils ont inventé un personnage (portant mon nom) contre lequel je serai le premier à lutter... mais ce n'est pas moi ! "
A son retour, il rejoint les siens à Medvedevka, et séjournera aussi à Zlatipolia.

Rabbi Nathan de Nemirov : la rencontre - 1802

" Sans lui, rien ne serait resté de moi ! "

5562 (1802) est une année décisive. Tout d'abord, Rabbi Na'hman s'installe à Breslev qui devient le pôle de la 'Hassidouth : << Nos fidèles serons pour toujours appelés du nom de la ville de BRESLEV ('Hassidé-Breslever) ! >>, nom qui lui restera attaché à jamais, car les lettres du mot BRESLEV (en Hébreu) sont composées des mêmes lettres que "LEV BOSSER" (un cœur content), ainsi que "LEV BASSAR" (un cœur de chair) qui résume la mission du Tsadik : " Je vous retirerai ce cœur de pierre et placerai en vous un cœur de chair ! " (Yé'hezkel, 36 :26).

Mais surtout, cette année-là à lieu la rencontre avec Rabbi Nathan de Némirov, fondamentale et fondatrice de l'œuvre à venir : le Maître et son Disciple.
Dès son installation, Rabbi Nathan accompagné de son véritable ami, Rabbi Naftali, se rendent chez Rabbi Na'hman qui lui dit alors : << Nous nous connaissions déjà avant (leurs âmes...) ! Cela fait simplement beaucoup de temps que nous ne nous sommes vus face à face ! >> La dévotion, la patience, la soumission et l'extrême humilité, et surtout sa totale annulation malgré sa sagesse et sa connaissance exceptionnelle, font de Rabbi Nathan le modèle même du Talmid (disciple). D'une part en oubliant sa propre pensée pour s'attacher corps et âme à celle du Tsadik. D'autre part, en consacrant sa vie à transcrire, enseigner, imprimer, et diffuser l'enseignement de Rabbi Na'hman. Des milliers de pages désormais accessibles tant dans le fond que dans la forme grâce à l'incontournable fidélité et sincérité du disciple. Une association rare, " prête à affronter le monde " pour reprendre les propres mots de Rabbi Na'hman, et qui, telle qu'elle est racontée dans le Journal de Rabbi Nathan, sert aujourd'hui encore de référence au Talmid quant à l'attitude à adopter à l'égard de son Maître.
Une fidélité qui persistera au-delà du départ de Rabbi Na'hman. Lorsque ses opposants les plus virulents proposent à Rabbi Nathan l'arrêt immédiat de toute calomnie s'il consentait à reprendre la succession de son Maître, il n'aura pas d'autre réponse que cette phrase si simple et pourtant si lourde de sens : " Je ne suis pas le Maître, je demeure le disciple ! "

En 1803-1805, Rabbi Na'hman se rend régulièrement à Medvedevka, Tchérin, et Tirovitsa.
En 1807, il se rend à Novoritch, Douvna, Brody, et Zaslov.

Lemberg - 1808

En 1808, Rabbi Na'hman se rend à Lemberg. Cette année-là fut publié la première partie du "Likoutey-Moharan", le recueil majeur de ses enseignements ; il commence à raconter les Contes, au nombre de treize, constituants le livre "Sippouré-Ma'assioth" ; et il dicte à Rabbi Nathan le "Séfer-Hamidoth", le "Livre des Attributs" (ou "Livre du Aleph-Beth", qu'il commença à 6 ans! )
C'est lors de son voyage mystérieux à Lemberg qu'eu lieu les épisodes du "Séfer-Hanisraf" (le Livre Brûlé), et du "Séfer-Haganouz" (le Livre Caché) que seul le Machia'h viendra révélé !
A son retour de Lemberg, il vécut encore deux ans à Breslev où il dévoila le "Tikoun-Haklali" ; et un grand nombre de révélations très importantes.

Le départ de Rabbi Na'hman - 1810

" Mon feu brûlera jusqu'à l'arrivée du Machiah ! "

A 38 ans, Rabbi Na'hman quitte Breslev pour Ouman, 100 kilomètres à l'est, lieu sacré car témoin de l'un des plus grands sacrifices de l'histoire de la diaspora : 30 000 juifs immolées par les cosaques lors d'un pogrome en 1768 pour avoir refuser de s'incliner devant l'idole, et sanctifièrent ainsi le Nom de Dieu ; 30 000 corps enterrés dans une caverne située sous une colline du vieux cimetière. Souffrant depuis trois ans de tuberculose, c'est là que Rabbi Na'hman choisit de vivre ses dernières heures et de préparer son départ de ce monde ; un départ dans la sérénité et la pureté, raconté en ces termes par Rabbi Nathan :
" Les 'Hassidim qui entouraient le lit où le Tsadik était étendu, étaient emplis de crainte, tremblants et déchirés, lorsqu'ils entendirent de la bouche de Rabbénou des allusions très claires ayant trait à sa prochaine disparition. Ils se mirent à murmurer, pleins de frayeur ; ils conversaient à voix basse au sujet de cette éventualité.
Soudain Rabbénou se mit à parler : << Pourquoi parlez-vous à voix basse ? Vous pouvez parler ouvertement ! Je ne crains pas cela. Et si vous craignez pour vous-mêmes, que pouvez-vous dire, de quoi vous souciez-vous ? Puisque je vais marcher devant vous ! vous n'avez rien à craindre ! >>
Peu après il disparut et " rejoignit son peuple " (Genèse, 25 :8) dans la plus grande pureté, dans la plus grande sainteté. Serein, sans aucune confusion, sans faire de gestes désordonnés, avec un calme impressionnant. "

Rabbi Na'hman quitta ce monde le quatrième jour de Souccoth, le 18 Tichri 1810. Avant son départ, il avait prédit :


<< Mon Feu brûlera à jamais. Il ne s'éteindra pas ! Mon Feu brûlera jusqu'à l'arrivée du Machia'h ! >>…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Rabbi Nahman de Braslav

Les six cent mille lettres du Sefer Thora correspondent aux six cent mille âmes présentes au Sinaï, quand la Thora fut promulguée. Chaque lettre habille une âme, un esprit; chacun de nous est porteur d’un message divin; il est venu sur terre pour l’exprimer. Mais la vie, dans ce monde, est un exil pour l’âme qui n’a pas de rapport avec la matière et ses aléas que sa présence circonstancielle dans tel ou tel corps. Or, ce corps est pétri de terre, animé d’instincts et d’exigences fonctionnelles, dont la direction générale et finale est le retour à la terre. D’où le grand conflit, voire guerre entre ces deux tendances opposées qui attirent l’homme, chacun vers son pôle. Les passions brisent le coeur, troublent la conscience, faussent le jugement et écartent l’homme de sa finalité idéale.
Rabbi Nahmane donne une solution: “Un moment chaque jour pour parler avec D’”.
**D’ est notre Créateur, notre Père, Celui qui nous connaît, connaît notre génum, notre for interieur, notre enfance et nos problèmes les plus complexes.
Rambam statue dans Lois sur la Tefila: “L’essentiel de la prière consiste en ce que chacun dit avec son coeur”.
Dans le texte des 18 bénédictions, tous nos besoins sont exprimés.
**Le juste n’est pas celui qui ne tombe pas, tout le monde tombe. Le juste est celui qui se relève! Que toujours l’homme soit reconnaissant pour le passé et qu’il implore pour le futur.

**La kabale nous explique qu’avant d’arriver à son stade ultime de concrétisation, avant de se manifester sous forme de matière, la LUMIERE ou Energie Divine traverse plusieurs phases. D’étape en étape, la pensée sublime se concrétise pour arriver à sa forme finale qui est le monde où nous vivons, le monde des formes et des actions.
La matière sert, à la fois, de véhicule et d’écran pour la pensée créatrice, pour l’esprit qui s’y cache. La raison de ce voilage est de permettre à l’homme le “choix”.
**Dans le domaine négatif, le dernier des degrés, c’est le culte de la matière, de l’argent: ceux qui s’y prosternent passent leur vie dans la peine et la colère. Pensant toujours gagner plus, se trouver, un jour, à l’abri du besoin, ils perdent leurs belles années.
La Thora ne prêche pas la pauvreté comme doctrine, mais nous conseille de prendre de ce monde que ce dont nous avons besoin.
Qui voudra échapper à l’oppression du matérialisme pourra y arriver en se fixant, chaque jour, un temps pour parler à D’ et réciter des psaumes.
**Le coeur brisé et la tristresse sont deux états totalement différents, voire opposés. La tristresse, c’est de l’amerture, de la colère, une sorte de révolte de sa condition. Le coeur brisé, c’est un noble sentiment de regret.

L’une des barrières qui séparent l’homme de la prière, du contact avec son Créateur, c’est la tristesse, la dépression. En nous jugeant avec indulgence, en cherchant et en trouvant en nous-mêmes des points positifs, nous reprendrons courage.
En cherchant encore, malgré l’echec et au sein de l’echec, on transforme ce dernier en victoire.
Autant les fautes proviennent de mauvaises pensées. Celui qui désormais surveille sa pensée répare tout le mal qu’il a pu faire.
**Toutes nos humiliations et les vexations que l’on subit (soit de notre entourage, soit de son for interieur), toutes proviennent du fait que l’on ne s’est pas suffisamment purifié.
Il faudra donc les accepter humblement sans répliquer, ni se venger. Celà faisant, on se purifiera. Les obstacles ne sont pas des refus mais des indications. Dès que l’on commence à s’améliorer, le Ciel, pour nous encourager, nous fait ressentir le bonheur que l’on pourra atteindre si l’on continue jusqu’au bout.
*Même si l’on est tombé au plus bas des degrés: Implorons, supplions, crions,jusqu’à ce que des Cieux, l’Eter-nel se penche sur nous et nous sauve.
Sache donc que même si tu es enfoncé dans la fournaise du mal et si tu te situes toi-même à un degré très bas, au point qu’il te semble que, de ton niveau il n’est plus possible de te rapprocher de D’, sache que de là où tu te trouves, tu peux trouver D’.
**“Si tu crois que l’on peut détruire, tu dois croire que l’on peut réparer”.
**Cette fausse modestie qui consiste à dire “je ne suis pas à la hauteur” n’est qu’en fait une mauvaise ruse destinée à nous faire déserter.
Même si tu constates que l’homme est complètement perverti, juge le du bon côté. **“NE PAS VOUS LEURRER!” se leurrer signifie s’imaginer des choses qui n’existent pas.
**Tu voudrais devenir un géant, un riche, un savant? D’ en a décidé autrement. Pour le bien de ton âme et les réparations que tu dois faire, Il t’a placé dans ta situation sans richesse, ou encore sans force; si tu as la sagesse de chasser les chimères et de tout reprendre à la base, de là où tu te trouves aujourd’hui, tu découvriras près de toi des ressources inespérées!
**Lorsqu’ âgé de 40 ans, Rabbi AKIBA commença à apprendre la Thora il y mit tout son coeur et toute son âme, si bien qu’il progressa très vite. Mais il sut se taire pendant 15 ans, ne rien dire de ce qu’il savait...jusqu’à ce qu’il se révèle le plus grand de sa génération, sa grandeur est qu’il sut attendre!


En période de réussite, nous avons les idées larges. En période d’épreuve notre esprit se rétrécit. La sagesse peut faire défaut quand l’esprit s’affaiblit, mais la Foi nous suit et ne nous quitte jamais. Il faut autant donner du courage aux autres qu’à soi-même. Et bien souvent, il est plus aisé d’aider son prochain que de résoudre ses propres problèmes.
Qu’est-ce qu’une personne obstinée? C’est quelqu’un qui ne démord pas de son idée et que rien ne parviendra à détourner de sa voie. Ni logique, ni sentiments, aucun argument n’impressionne l’obstiné! On imagine les désastres que pourrait causer une obstination mal placée. De même, il faut se représenter la force incroyable que procure l’obstination lorsqu’on l’emploie pour la bonne cause. Etre souple et ferme à la fois, c’est là tout l’art du combattant.
pour subir les difficultés, les affronts, les crises intérieures et attendre les jours meilleurs en faisant dans l’intervalle, ce qu’on peut. Ferme pour ne pas céder à la lassitude, au découragement et aux intimidations du monde extérieur.

Ne soit pas trop Tsadik et ne soit pas trop pervers ! Les deux sont .. . . . .liés : beaucoup de gens retombent dans l’extrême dégradation parce qu’ils ne sont pas parvenus aussi vite qu’ils l’espéraient à l’extrême perfection.
Une heure d’étude de la Thora en période difficile équivaut à cent heures d’assiduité en période heureuse

ET VOUS RESIGNEZ JAMAIS. Le mal vous a vaincu? N’acceptez pas de sombrer complètement. N’allez jamais jusqu’au bout. Pour devenir un véritable Baal Techouva, il faut affronter l’antagonisme du monde. On nous cherchera querelle, on nous vexera, on nous intimidera: l’essentiel est de ne jamais répliquer, de ne pas relever les affronts, de ne pas riposter aux provocations et simultanément de ne pas capituler. Celui qui agit ainsi est un sage. Commencer à chaque instant une nouvelle vie.
**Rabbi NAHMAN disait: “Il est interdit d’être vieux”. Toutes nos humiliations et les vexations que l’on subit (soit de son entourage soit de son for intérieur) toutes proviennent du fait que l’on ne s’est pas suffisamment purifié. Il faudra donc les accepter humblement sans répliquer ni se venger. Ce faisant, on se purifiera.
** On ne peut parvenir à l’aboutissement parfait de la TECHOUVA que par l’optimisme et la joie. La TECHOUVA consiste à ramener son âme vers la place initiale dont elle s’était égarée par suite des fautes.
Lorsque tu seras en colère , garde toi d’agir cruellement ! Au contraire , transforme ta cruauté en douceur, montre toi doux et conciliant envers celui qui t’a irrité.
Les mauvaises pensées sont les ennemis du vrai bonheur ; elles bouchent notre cœur et refroidissent nos prières.
Pour accomplir la mitsva de la tsedaka dans toute sa grandeur, il faudra s’efforcer :De faire notre don à des pauvres qui étudient la Thora et se sacrifient pour la communauté.
De fuir les honneurs et les gloires imaginaires en faisant son don de la manière la plus discrète.
Implorons, supplions, crions jusqu’à ce que du haut des cieux l’Eter - nel se penche sur nous et nous sauve. Comme disait David : DU FOND DE L’ENFER JE T’IMPLORE. . . . . .




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