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BERNARD HENRI LEVY


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" Je suis l’enfant naturel d’un couple diabolique, le fascisme et le stalinisme "

"L'Etat totalitaire ce n'est pas la force déchaînée, c'est la vérité enchaînée." - La barbarie à visage humain

"Il n’y a pas d’heure pour la littérature ; la littérature n’est jamais à l’heure."

"Le marxisme est le soupir de la créature accablée, l'âme du monde sans âme, de même qu'il est l'esprit d'un monde sans esprit. Il est l'opium du peuple." - La Barbarie à visage humain

"La raison du truqueur est généralement la meilleure." - L'Idéologie française

"On écrit avec son intelligence et son inconscient." Libération - 8 Octobre 2007


Né à Béni-Saf, Algérie le 05 novembre 1949
Né de l'autre côté de la Méditerranée, Bernard-Henri Lévy arrive en France quelques jours après sa naissance. Après des études au lycée Louis-le-Grand, le jeune homme, ceinture noire de judo, entre en 1968 à l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm où il est l'élève de Jacques Derrida et de Louis Althusser. En 1971, il entreprend un long séjour dans le sous-continent indien, notamment au Bangladesh pendant la guerre de libération contre le Pakistan. Ce voyage va fournir la matière de son premier livre, 'Bangla-Desh, nationalisme dans la révolution', publié en 1973. De retour en France, il enseigne l'épistémologie à l'université de Strasbourg et la philosophie à l'Ecole normale supérieure. Il devient le chef de file du courant des 'Nouveaux Philosophes'. La Nouvelle Philosophie connaît alors un grand succès médiatique et provoque un vif intérêt sur la scène publique. Mais c'est la parution, en 1977, de 'La Barbarie à visage humain' chez Grasset qui crée le phénomène 'BHL'. Cet essai soulève des débats passionnés en faisant le procès du fascisme aussi bien que celui du marxisme. Editorialiste pour de nombreux journaux, écrivain prolifique et engagé, Bernard-Henri Lévy est accusé d'être trop médiatique, ainsi on lui reproche son mariage avec l'actrice Arielle Dombasle. Pourtant son engagement et sa persévérance sont reconnus. En 2002, Jacques Chirac lui confie notamment la mission de se rendre en Afghanistan pour contribuer à la reconstruction culturelle. En 2006, il publie 'American Vertigo' ouvrage où il rassemble ses impressions, ses observations et ses pensées lors d'un périple de plusieurs mois effectué aux USA. Descendu en flammes par la presse française, le livre est pourtant un succès, y compris auprès des intellectuels américains qui voient en lui des réflexions pertinentes sur leur pays.evene

Bernard-Henri Lévy est de tous les combats pour la dignité de l'être humain.
Il maintient la tradition des écrivains engagés dans l'action et les idées, tels Malraux, Sartre et Camus.
Depuis ses premiers reportages au Bangla-Desh pour le quotidien « Combat » jusqu’à son enquête, au Pakistan, sur la mort de Daniel Pearl en passant par ses multiples voyages à Sarajevo encerclée par les milices serbes, ou par la plongée dans les « guerres oubliées » d’Afrique et d’ailleurs, il n’a cessé de mettre son talent, son énergie, son courage, au service des causes qu'il estimait justes


L’Université Hébraïque de Jérusalem remet un Doctorat Honoris Causa à Monsieur Bernard-Henri Lévy, philosophe, écrivain et ami d’Israël

Dans le cadre de la prochaine Assemblée des Gouverneurs, l’Université Hébraïque de Jérusalem aura la fierté de remettre un Doctorat Honoris Causa à Monsieur Bernard-Henri Lévy, écrivain, philosophe et ami d’Israël, au cours d’une cérémonie qui se déroulera le dimanche 1er juin 2008, à Jérusalem. Bernard-Henri Lévy sera accompagné de ses proches, notamment de ses enfants Antonin Lévy et Justine Lévy, romancière, et de Mademoiselle Arielle Dombasle, artiste lyrique et actrice.

Bernard-Henri Lévy a accepté cette distinction en raison de son attachement aux valeurs de l’Université Hébraïque de Jérusalem, mais aussi en hommage à Jean-Paul Sartre, qui fut récipiendaire d’un Doctorat Honoris Causa de l’Université Hébraïque de Jérusalem en 1976, seul honneur qu’il ait jamais accepté. Ce fut sous l’égide et dans la revue de Jean-Paul Sartre, « Les Temps Modernes », que Bernard-Henri Lévy publia son tout premier texte.hunews


Le bloc-notes de Bernard-Henri Lévy - À Jérusalem, pour les 60 ans de l'état d'Israël
Bernard-Henri Lévy


Avec moi, Henry Kissinger décrivant le péril nouveau que représente un Iran doté de l’arme nucléaire.

Avec moi aussi, l’écrivain Amos Oz, conscience morale d’Israël, trouvant les justes mots pour dire la souffrance palestinienne et la part de responsabilité qu’y a son pays.

Plutôt que de redire ce que je ne saurais mieux dire, plutôt que de répéter, comme je l’ai si souvent fait, que la seule solution c’est deux Etats vivant en paix, côte à côte, dans la reconnaissance et le respect mutuels, je choisis d’insister sur le message positif, les valeurs, l’expérience politique, morale, spirituelle, que l’Etat des juifs-et les juifs-ont à transmettre au monde d’aujourd’hui.

Politique ? L’exemplarité d’Israël. Eh oui ! Tout n’est pas parfait, naturellement, en Israël. Et la question palestinienne, notamment, y est une blessure ouverte, une plaie. Mais, cette question mise à part, je ne sache pas qu’il y ait d’autres Etats, issus de la décomposition des empires, qui aient su bâtir, comme Israël, une prospérité durable, une démocratie digne de ce nom ainsi qu’une relation à la violence qui ne s’affranchit jamais d’un souci et de considérations éthiques. Et, par-delà même ce contexte, par-delà le seul cas des pays issus de ce que l’on appela, naguère, du beau nom de révolution anticolonialiste, j’observe cet Israël accueillant indifféremment Russes et Yéménites, Français et Ethiopiens, Maghrébins et Polonais (sans parler, bien entendu, des 20 % d’Arabes palestiniens) : qu’on le veuille ou non, l’une des sociétés les plus ouvertes au monde ; que cela plaise ou pas, une multiethnicité combinée, comme nulle part ailleurs, avec une appartenance nationale, un patriotisme, une exigence citoyenne étonnamment solides ; une leçon, autrement dit, une vraie grande leçon, dont feraient bien de s’inspirer nombre de puissantes nations confrontées à la même impossible équation-France et Etats-Unis compris.

Morale ? Je pense à l’épreuve sans pareille qu’eut à traverser le judaïsme d’Europe. Je sais que d’aucuns, ici, trouvent qu’on parle trop de cette épreuve. La vérité, dis-je aux 2 000 délégués présents, c’est que si j’essaie de repenser aux endroits du monde où j’ai, dans ma vie, le plus entendu parler de la Shoah, ce n’est ni Israël ni l’Europe. C’est Sarajevo, où un président musulman me confia, pour François Mitterrand, au plus fort des bombardements, le fameux message où il adjurait : « Ne nous laissez pas devenir le prochain ghetto de Varsovie. » Ce sont les Tutsis du Rwanda et du Burundi : « Nous sommes les juifs de l’Afrique ; vous nous avez abandonnés à nos nazis comme vous avez, autrefois, abandonné les juifs d’Europe. » Ce sont les commandants de l’unité de guérilla qui, voilà juste un an, m’escorta au coeur du Darfour dévasté et qui, eux aussi, répétaient : « Ce qui nous terrifie et qui, en même temps, nous donne espoir, c’est le souvenir, certes, de la Shoah, mais c’est aussi la façon dont le peuple juif a pu surmonter l’épreuve. » Je ne dis pas que les meurtres du Darfour soient l’équivalent de l’extermination des juifs. Je dis juste que c’est ainsi que parlent toutes les victimes innommées, sans nombre ni visage, sans sépultures, des guerres oubliées contemporaines. J’en déduis que le peuple juif a, de ce fait, une responsabilité particulière vis-à-vis de ces damnés. Et je dis la fierté qui est la mienne chaque fois que je vérifie comment, dans tous ces cas, les premiers à se mobiliser-et à combattre, au passage, la criminelle idiotie de la compétition des victimes-sont le plus souvent des hommes, des femmes, qui ont la Shoah au coeur.

Expérience spirituelle, enfin ? Nous savons depuis Levinas que le peuple juif n’est pas seulement le peuple du Livre mais le peuple du commentaire du Livre. Et nous savons qu’il a inventé ce protocole de lecture unique au monde qui s’appelle le Talmud et d’où il ressort qu’il n’y a pas de parole sainte qui ne soit justiciable d’un commentaire infini, intarissable, inlassable-Rachi répondant à Rabbenou Hananel de Kairouan, qui répondait lui-même à Rabbenou Gershom de Mayence qui, lui-même, démentait, contredisait ou prolongeait un commentaire de Yohanan Ben Zakkaï ou de Hillel... Imaginez, alors, d’autres Talmud que juifs... Imaginez que les juifs transmettent à leurs frères musulmans, par exemple, ce goût d’une lettre qui reste une lettre ouverte et à la signification indécidée. Imaginez que à l’instar du judaïsme mais en renouant, aussi, le fil que tira jadis Avicenne avant que ne le laissent choir ses successeurs, les imams d’aujourd’hui consentent à cette idée d’une interprétation jamais aboutie. Ce serait la fin du dogmatisme. L’antidote au fanatisme. Ce serait le vrai remède à cette maladie de l’islam diagnostiquée, entre autres, par mon ami Abdelwahab Meddeb.

Voilà, oui, ce que les juifs ont à dire, non seulement aux juifs, mais aux non-juifs. Voilà la triple expérience que leur histoire leur a donné la charge de transmettre. Qu’ils le fassent, qu’ils s’y attellent, qu’ils s’essaient, pour de bon, à ce partage métaphysique et alors, oui, Israël sera cette région, non seulement du monde, mais de l’être dont le 60e anniversaire sera une bonne nouvelle pour tous les peuples de la terre.le point


Qu'il séduise ou qu'il agace, Bernard-Henri Lévy ne laisse pas indifférent. Qu'on les loue ou qu'on les critique, ses livres, souvent, font date. Pas tous? Certes. BHL a parfois cédé à certaines facilités médiatiques. Mais La Barbarie à visage humain (1977), L'Idéologie française (1981), Les Aventures de la liberté (1991), Le Jugement dernier (1992) ont compté. Comme devrait compter son nouvel essai, La Pureté dangereuse (1). L'auteur part d'un constat: entre le drame algérien, les horreurs de Kigali, l'insupportable tragédie bosniaque et les convulsions qui agitent la Russie postcommuniste, il trouve un point commun, un «fil rouge», qui caractérise l'intégrisme: la «pureté» - originelle, rédemptrice, biologique, linguistique, politique - que revendiquent, y compris par les armes, un nombre croissant d'ayatollahs, de doctrinaires et de prophètes aux filiations indistinctes. Attention! la pureté est «dangereuse», lance Bernard-Henri Lévy. Comme on lance un SOS.livres lexpress

Le seul et unique
Son départ pour le Bangladesh en 1971 répond, en fait, à l'appel lancé par Malraux pour la constitution d'une brigade internationale. Il est, paraît-il, le seul Français à se porter volontaire. La brigade internationale ne se constituant pas, il se 'contente' d'être correspondant de guerre pour le quotidien 'Combat'.


Ecouter sur akadem : Hommage à Benny Lévy - Hanouka 5767
La guerre métaphysique entre juifs et grecs

Bernard-Henri Lévy, Philosophe et écrivain

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