Plan general : famous jews

LAURENT SCHWARTZ


MEDAILLE FIELDS 1950












5 mars 1915, Paris - 4 juillet 2002, Paris -  Mathématicien français du xxe siècle, le premier à obtenir la médaille Fields, en 1950, pour ses travaux sur la théorie des distributions

Fils d'Anselme SCHWARTZ, chirurgien des hôpitaux de Paris, membre de l'Académie de chirurgie, et de Claire DEBRÉ, fille du professeur Robert DEBRÉ et de Jeanne DEBAT-PONSAN, et soeur du premier ministre Michel DEBRÉ. Frère de Bertrand SCHWARTZ (né en 1919 ; X 1939 corps des mines) et de Daniel SCHWARTZ (1917-2009 ; X 1937 ; gendre de Raymond BERR).
Marié le 2/5/1938 à Marie-Hélène, fille de Paul LEVY.
Père de Marc-André (mort suicidé en 1971 après avoir été enlevé par l'OAS en 1962) et de Claudine, ép. de Raoul ROBERT, professeurs de mathématiques à l'Univ. de Grenoble. 




Ancien élève de l'École Normale Supérieure, le mathématicien Laurent Schwartz, premier Français à avoir obtenu la prestigieuse médaille Fields, a apporté une contribution fondamentale dans plusieurs domaines mathématiques, notamment en établissant la célèbre théorie des distributions. Mais Laurent Schwartz ne s'est pas contenté d'être cet exceptionnel scientifique, il a également pris une part majeure dans la défense des droits de l'homme ainsi que dans la réforme des universités et des grandes écoles.
Laurent Schwartz a profondément influencé les mathématiques du XXème siècle par l'invention de la théorie des distributions (1944). En généralisant la notion classique de fonctions, il a formulé clairement et mis au point un concept nouveau permettant d'utiliser la dérivation et la transformation de Fourier dans des situations inaccessibles au calcul différentiel de Newton et Leibniz. La pureté, la simplicité et la généralité étonnantes de ses idées nouvelles leur ont assuré une fécondité incomparable. La théorie des distributions pour laquelle il a reçu la médaille Fields en 1950 des mains d'Harold Bohr est devenue un outil essentiel dans des domaines aussi variés que la théorie des équations aux dérivées partielles - où ses élèves J.L. Lions et B. Malgrange ainsi que L. Hörmander l'ont merveilleusement illustrée- en physique et en particulier dans la théorie des champs quantiques où elle joue un rôle essentiel, dans la théorie des représentations des groupes, et même en théorie des nombres où joue un rôle clef l'analogue de l'espace de Schwartz dû à F. Bruhat, un autre de ses élèves.
La découverte en mathématique d'un concept nouveau alliant à ce point simplicité, ubiquité et fécondité est un phénomène rare qui donne à l'œuvre mathématique de Laurent Schwartz un éclat difficile à égaler.
Son œuvre, son talent légendaire de conférencier et d'enseignant, son engagement incessant pour la qualité de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, font de Laurent Schwartz l'un des plus grands mathématiciens de son époque. Il restera un modèle pour nous tous.
 



annales.org

Aucun commentaire:




livreor.gif

Messages les plus consultés