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HAIM DE VOLOZHIN



BIO
HEBREW
Nefesh HaChaim
PORTRAIT
HISTORY



yeshiva de volozhin


Hayim de Volozhyn. Talmudiste et cabaliste lithuanien (1759-1821). Disciple du prestigieux Gaon Elie de Vilna, il joua un rôle de premier plan dans la vie juive d'Europe orientale. Il fonda en 1802 une Yéchiva, ou Académie talmudique, dans la ville de Volozhyn où il était rabbin depuis l'âge de vingt-cinq ans, bien qu'il tirât ses revenus d'une activité commerciale. Cette Académie devint le modèle de nombreux centres d'étude juive qui se créèrent à son exemple et elle forma les maîtres et rabbins les plus importants du siècle. R. Hayim introduisit une nouvelle atmosphère au sein de ces études austères, en mettant l'accent sur la puissance cosmique de l'étude de la Torah qui devait se dérouler de manière ininterrompue, les élèves se relayant jour et nuit pour qu'elle ne cesse pas. Bien que l'enseignement fut l'activité principale de R. Hayim, il connut la célébrité en tant qu'écrivain en rédigeant L'âme de la vie (Nefech ha-Hayim), dont il n'autorisa la publication qu'après sa mort. Il fut l'auteur aussi d'un commentaire sur le Traité des Pères (Pirqé Avot), intitulé L'Esprit de vie (Rouah Hayim). Il écrivit aussi des responsa d'ordre juridique. Il consacra beaucoup d'efforts à lutter contre le Hassidisme, mouvement piétiste juif qui mettait l'accent sur les prières et l'extase mystique, en montrant que l'étude intellectuelle de la Torah et du Talmud est en soi l'union mystique la plus authentique et la plus élevée .bio

D'après Rabbi Haïm de Volozhin (dans son œuvre Nefech Ha'haïm, porte 1,12), c'est là la signification de la Michna (Maximes des Pères 4,2) " La récompense pour une mitsva est une mitsva alors que la punition pour un péché est un péché ". La vie après la mort ne consiste qu'à revivre spirituellement nos expériences terrestres. Si nous nous sommes voués à accomplir des mitsvot, nous éprouverons la joie spirituelle générée par nos mitsvot pour l'éternité, alors que la douleur de nos péchés nous enveloppera dans un Enfer spirituel rempli de souffrances et de tristesse, conséquences spirituelles de nos transgressions .lamed

L'étude de la Torah était tombée en désuétude au 18-ème siècle et était devenu réservée à l'élite.

En 1803, le Rabbin Chaim ben Isaac de Volozhin (1749-1821), un étudiant de Vilna Ga'on, décida de remédier à cette situation. La plupart des yeshivas pendant ce période étaient de petites institutions d'étude financées séparément par les villes dans lesquelles elles se trouvaient. Le Rabbin Chaim proposa de fonder une grande institution, ouverte à tous, financée par de nombreuses communautés.

Il envoya des lettres aux chefs rabbins des villes à travers l'Europe pour leur demander d'envoyer leurs meilleurs élèves étudier à sa yeshiva de Volozhin en Lithuanie, ou il promit de leur fournir une aide financière, les meilleurs enseignants, et un enseignement standardisé de haut-niveau. La réponse à sa lettre fut très positive et un grand nombre d'étudiants furent envoyés à la Yeshiva Volozhin, qui eut jusqu'à 450 étudiants.

Malheurusement, la Yeshiva Volozhin ne dura pas très longtemps car le gouvernement Tsariste de Russie vit ce qui se passait et l'obligea à adopter un curriculum plus séculaire afin de le rendre moins Juif. Alors que Volozhin Yeshiva était prête à tolérer quelques études séculaires, les Russes obligèrent à ce que tous les enseignants aient des diplômes d'établissements d'enseignement reconnus afin d'enseigner "la langue et la culture Russe", ce qui n'était pas acceptable. La Yeshiva fut donc fermée en 1892 par les inspecteurs Russes et les étudiants s'exilérent.

Bien que n'ayant fonctionné qu'un peu moins de 100 ans, c'était devenu le modèle de la Yeshiva moderne. Quand Volozhin fut fermée, d'autres Yeshivas basées sur le même modèle fonctionnaient déja, beaucoup ouvertes par les étudiants de Volozhin.goulnik

Selon Rabbi Hayyim, Dieu, Elohim, a produit les mondes par son pouvoir infini et il les maintient constamment dans l’être. S’il venait à cesser de répandre sur eux son énergie créatrice, ceux-ci retourneraient aussitôt au néant. Seulement, et c’est le thème majeur du livre, Dieu a voulu que son association au monde dépende de la conduite humaine, des pensées, des paroles et des actes d’Israël qui représente l’humanité authentique. L’homme créé en effet à l’image et à la ressemblance d’Elohim est lui aussi l’âme de l’univers non seulement parce que, créé le dernier, il récapitule en lui l’ensemble des forces de l’univers, mais aussi parce que le sort de toute la création est suspendu à son influence. « C’est par ses actes, ses paroles et ses justes pensées, qu’il soutient et renforce les nombreux et saints mondes supérieurs » (p. 10). L’homme est donc responsable de l’univers, c’est là le secret de son humanité et le sens de sa ressemblance à Elohim. Aucun détail de sa conduite ne peut jamais être considéré comme ne concernant que lui seul : tout ce que l’homme pense, dit et fait a une portée infinie, bien au-delà de ce qu’il croit parfois pour se rassurer et limiter sa responsabilité en pensant que certaines choses ne regardent que lui et que le reste est hors de sa portée.
Catherine Chalier


Il faut mentionner aussi le Rav Joseph Dov Soloveitchik (1903-1993) qui est son petit fils.
Il a marqué de sa pensée le judaïsme américain, mais par-delà c’est le judaïsme tout court qui doit lui être reconnaissant pour sa pensée rigoureuse et puissante, qui mériterait d’être mieux connue en France.En 1941, il quitte Boston pour New York, où il occupera la chaire de Talmud à la célèbre Yéshiva Universty.
Il développe sa théorie qui harmonise Torah et Science (Torah oumadâ). Tout en s’inscrivant dans une mouvance de stricte observance, il préconise une ouverture pour les femmes, en créant pour elles un cours de Talmud de haut niveau.
Soloveitchik fut critiqué tant par les religieux modernes que par les religieux anciens. Les premiers le trouvaient trop relié au vieux monde de l'Europe, alors que les seconds l’accusaient de vouloir réformer les normes religieuses afin de moderniser et d’américaniser le judaïsme.
En dépit de ces critiques, le Rav Soloveitchik est resté immuable dans sa croyance et dans ses positions tout au long de sa vie. Il est incontestablement l’une des lumières du judaïsme du XXème siècle.akadem

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