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JORGE SEMPRUM


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SHOAH

La vie en soi, pour elle-même, n'est pas sacrée : il faudra
bien s'habituer à cette terrible nudité métaphysique.



Né à Madrid le 10 décembre 1923

"Plus je me remémore, plus le vécu d'autrefois s'enrichit et se diversifie, comme si la mémoire ne s'épuisait pas." - Adieu vive clarté...


Très engagé dans le monde politique, Jorge Semprun adhère à l'organisation communiste de la Résistance des Francs Tireurs et Partisans et entre au parti communiste espagnol en 1942. Il coordonne les activités clandestines de résistance au régime de Franco et anime le travail clandestin du parti communiste sous le pseudonyme de Frederico Sanchez avant d'être arrêté et envoyé en Allemagne. Il est exclu du parti communiste en 1964 pour ses prises de position allant à l'encontre de la politique du parti. Ses écrits et témoignages sur la déportation et la vie dans les camps de concentration lui valent de nombreux prix : le prix Formentor pour 'Le Grand Voyage', le prix Femina pour 'La Deuxième Mort de Ramon Mercader'... Le Prix Femina Vacaresco 1994 ; Enfin, le prix littéraire des Droits de l'homme 1995 a récompensé son chef-d' oeuvre 'L' Ecriture ou la vie'. En 1996, Jorge Semprun, domicilié à Paris, a été élu à l'Académie Goncourt.evene




Beaucoup s'en vantent. Lui peut se dire Européen. Toute sa vie en témoigne. De l'Europe, Jorge Semprun a vécu, durant plus d'un demi-siècle, l'une des histoires les plus tragiques. Dans sa chair et dans ses convictions. La première en a été meurtrie; les secondes déçues. Ses blessures et ses déceptions, il ne cesse, depuis, d'en faire le récit à travers un imaginaire parfois plus fidèle à la réalité que les témoignages privés de fiction. Avec l'espoir d'en guérir. Mais en guérit-on jamais? L'espoir également qu'on n'oublie jamais. La mémoire n'est-elle pas sa plus fidèle compagne?

Né à Madrid il y a 78 ans, l'âge de la maturité se confond, pour lui, avec l'apogée du nazisme. Exil à Paris. Engagement dans la Résistance. Arrestation et plongée dans l'univers concentrationnaire dont il ressort horrifié et silencieux. À la Libération, la guerre, la sienne, n'est pas finie. Le communisme lui paraît le seul moyen de chasser de son pays ce relent de fascisme qu'est le franquisme. Il entre au comité central du PC espagnol en 1954. Dix ans plus tard, ayant opté pour l'eurocommunisme, il en est exclu. Sans regret. Les chars soviétiques ont envahi Budapest. Le goulag décille bien des yeux. L'avènement de la démocratie en Espagne le retrouve ministre de la Culture. Un temps seulement. Sa vocation est d'écrire.

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