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SAMUEL GOMPERS

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Né le 26 janvier 1850 à Londres en Angleterre de parents juif hollandais
Il fut un fondateur et le président de la centrale syndicale américaine nommée American Federation of Labor (AFL) de 1886 à sa mort le 13 décembre 1924



HISTORIQUE
L’ American Federation of Labor (AFL) est un des premiers syndicats à avoir vu le jour aux Etats-Unis. Il a été fondé en 1886, à Columbus, Ohio par Samuel Gompers et était une réorganisation du syndicat Federation of Organized Trades and Labor Unions. Gompers en fut président jusqu’à sa mort en 1924.
En 1955 l’AFL (10,2 millions d'adhérents) et le Congress of Industrial Organizations (5,2 millions d'adhérents), un autre grand syndicat américain, se regroupent pour former l'AFL-CIO, dont George Meany prend la présidence. Ce syndicat représente alors 25% des ouvriers américains et constitue le plus puissant des syndicats des pays occidentaux
L'AFL-CIO, est le principal regroupement syndical aux Etats-Unis (il regroupe 52 mouvements nationaux et internationaux de travailleurs), et est le seul aux Etats-Unis à être membre de la Confédération internationale des syndicats libres (CISL).
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LE GOMPERISME OU LE REFUS DE L'ACTION POLITIQUE AUTONOME DE LA CLASSE OUVRIERE

Samuel Gompers, 1874.

C'est en 1886, aux Etats-Unis, que l'American Fédération of Labor (A.F.L.) se constitue en centrale syndicale. Samuel Gompers allait être son président jusqu'en 1923.

La naissance de cette centrale marque un tournant dans l'histoire du mouvement ouvrier américain : elle surgit d'une guerre ouverte avec les Chevaliers du travail (5) qui avaient à ce moment-là derrière eux une dizaine d'années de luttes vigoureuses tant sur le plan syndical que sur le plan politique. Avec l'A.F.L., c'est une nouvelle période qui s'ouvre où l'organisation syndicale se fait sur la base des métiers (laissant de côté l'organisation des travailleurs non qualifiés) et en mettant l'accent principal sur la négociation de contrats de travail.

Pour Gompers, les objectifs syndicaux se réduisent aux seules revendications salariales car les unions ne sont et ne doivent être que "les organisations d'affaires des salariés, qui s'occupent des affaires des salariés". Pour Gompers, le capitalisme n'est pas un adversaire mais l'élément essentiel pour obtenir de meilleurs salaires. L'hégémonie du capitalisme (son influence idéologique et politique prédominante) n'est pas remise en cause et sa domination économique n'est contestée que sur la base de groupes de travailleurs pris isolément. La solidarité de classe (de l'ensemble de la classe ouvrière) n'est pas conçue par l'A.F.L. comme principe fondamental de la lutte syndicale.

En réalité l'A.F.L. de Gompers va plus loin en rejetant toute forme de socialisme qui (aux dires même de Gompers) "nous menacerait, s'il pouvait être mis sur pied, du pire système d'effort et d'activité restrictif jamais conçu par l'entendement humain" .

Le gompérisme fait donc confiance au capitalisme et prend même ouvertement position contre le socialisme. Il n'est pas surprenant dans ce sens qu'il dénie pratiquement à la classe ouvrière la possibilité de se constituer en force politique autonome et qu'il affiche officiellement une position de neutralité politique de principe.

Pourtant l'A.F.L. de Gompers prend souvent position sur les questions d'ordre politique. Comment pourrait-il en être autrement compte tenu de la force que le mouvement syndical représente dans la société! Mais l'A.F.L. le fait à la manière d'un groupe de pression, d'un "lobby" qui entre en action par intermittence, à l'occasion notamment de la présentation de projets de lois, surtout de ceux qui l'affectent directement. Elle le fait encore au moment d'élections par l'appui financier et le soutien public aux partis de la bourgeoisie (l'un ou l'autre selon ce qui est avancé dans les programmes de ces partis).

Il faut noter en outre que cette conception de neutralité politique de principe doublée d'une pratique de lobbying n'existe à l'état presque pur qu'en Amérique du Nord. Elle a cependant une influence qui est loin d'être négligeable à l'extérieur, particulièrement en Amérique latine, à travers des mécanismes que l'A.F.L. a elle-même établis tels l'Organisation régionale inter-américaine du travail (ORIT) et l'Institut américain pour le développement du syndicalisme libre (IADSL)

On aura reconnu, dans cette présentation du gompérisme, la traditionpolitique du syndicalisme d'affaires. Ce n'est qu'aux Etats-Unis quecette conception demeure officiellement celle du mouvement syndicaldans son ensemble. Nous n'insisterons pas sur cette tradition avec laquelle nous cherchons à rompre depuis quelques années. La neutralitépolitique des syndicats est un mythe. Elle n'existe réellement nullepart, même pas aux Etats-Unis. Comme force organisée, le mouvementsyndical a un impact politique dans la société sans pour autant avoir àse transformer en parti politique — ce qu'aucun mouvement syndicaln'a jamais fait dans le passé —. Toute la question est de savoir au service de quels intérêts et de quelle classe cette force que représente le syndicalisme est mise à profit.cdeacf ca


30 avril 1903 - Visite de Samuel Gompers à Montréal

Samuel Gompers est le président de la Fédération américaine du travail (FAT), une centrale syndicale dont il fut le fondateur en 1886. Le passage à Montréal de ce personnage bien en vue dans le mouvement syndical attire une foule estimée à 8 000 personnes au parc Sohmer.

Cette visite de Gompers ne passe pas inaperçue, d'autant plus que Montréal, secouée par de nombreuses grèves, vit une véritable crise ouvrière. Gompers a connu un échec à Ottawa peu de temps auparavant, à la suite de son discours contre la Loi Lougheed. Par contre, le public montréalais, au sein duquel on retrouve plusieurs membres d'associations syndicales, acclame chaleureusent Gompers. Dans son discours, le leader syndical avoue trouver déplorable «la tentative faite par un honorable sénateur canadien (de) rendre passible d'un crime tout étranger qui viendrait exposer au Canada les principes dont je vous trace, ici ce soir, les grandes lignes, à savoir que les ouvriers canadiens ont droit à un meilleur salaire.» bilan usherbrooke

Lire : L'AFL - CIO ou le syndicalisme aux USA

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