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STANLEY COHEN


PRIX NOBEL 1986
BIOLOGIE
NGF


"Pour la découverte de facteurs de croissance"



Cohen, Stanley (1922- ), biochimiste américain, titulaire du prix Nobel. Né à Brooklyn, New York, il reçut en 1986, avec Rita Levi-Montalcini, le prix Nobel de physiologie ou médecine pour la découverte des facteurs de croissance cellulaire, des protéines qui régulent le développement des cellules de divers tissus. Collaborant au début des années 1950 à l'université de Saint Louis dans le Missouri, Cohen et Levi-Montalcini découvrirent le facteur de croissance qui gouverne le développement cellulaire dans le système nerveux. Plus tard, Cohen découvrit seul le facteur de croissance épidermique (EGF) qui gouverne le développement des cellules de la peau. De nombreux autres facteurs de croissance ont été identifiés depuis.
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Cette découverte, laissant entrevoir qu'il pouvait exister d'autres facteurs de croissance cellulaire introduisit une véritable révolution dans les technologies de culture des cellules. Poursuivant ses recherches dans le cadre du laboratoire de biochimie de l'université Vanderbilt (1959), Stanley Cohen isola et détermina la séquence des acides aminés d'un autre facteur de croissance, le «facteur de croissance épidermique» (EGF, Epidermal Growth Factor), essentiel au développement des cellules de tissus très divers (peau, cornée, système immunitaire, foie, thyroïde, ovaires, …).

La découverte des facteurs de croissance cellulaire, aussi bien nerveux qu'épidermiques, a ouvert la voie à de nouvelles conceptions thérapeutiques nouvelles (antagonistes ou anticorps des récepteurs de ces facteurs à la surface des cellules dans le traitement des maladies neurodégénératives, des lésions traumatiques, des tumeurs, …). cartage


facteur de croissance nerveux (NGF pour Nerve Growth Factor, en anglais). Le NGF est reconnu par les axones sympathiques et transporté de façon rétrograde à l’intérieur de l’axone jusqu’au corps cellulaire où ses interactions moléculaires favorisent la survie du neurone.

En fait, le NGF et les autres neurotrophines procèdent plutôt en verrouillant un programme génétique d’autodestruction que possède chaque cellule. Cette destruction programmée du neurone a pour nom l’apoptose (voir capsule outil à gauche). Contrairement à la nécrose qui est un processus de mort accidentelle de la cellule et qui provoque de l’inflammation, l’apoptose est une déstructuration méthodique des composantes de la cellule qui se fait en douceur. Ce processus de mort cellulaire programmée permet une configuration optimale du câblage cérébral en sélectionnant les cellules dont les connexions s’avèrent les plus efficaces, en équilibrant la quantité de neurones pré et postsynaptiques ainsi qu’en éliminant les neurones malformés ou endommagés.lecerveau mcgill

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