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SAUL KRIPKE


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Il est considéré comme l'un des philosophes vivants les plus importants.




"Ce qui m’intéresse ici, c’est une notion qui ressortit non à la théorie de la connaissance, mais à la métaphysique, en un sens (j’espère) non péjoratif. Nous demandons si quelque chose pourrait avoir été vrai, ou pourrait avoir été faux. Si quelque chose est faux, il est évident que ce n’est pas nécessairement vrai. Si quelque chose est vrai, aurait-il pu en être autrement ? Le monde aurait-il pu, sous cet aspect, être différent de ce qu’il est ? Si la réponse est « non », alors ce fait concernant le monde est nécessaire. Si la réponse est « oui », il est contingent. Ceci n’a en soi rien à voir avec la connaissance qu’a quelqu’un a de quelque chose"La logique des noms propres


Saul Aaron Kripke (Omaha, Nebraska, États-Unis, 1941). Philosophe et logicien. Après ses études à Harvard, il poursuit ses recherches et son enseignement aux universités d'Oxford, d"Harvard et de Princeton.

La notion de mondes possibles a été redécouverte dans les années 1950 par les logiciens Saul Kripke et Jaako Hintikka, théoriciens de la « sémantique des mondes possibles ». Entre le vrai et le faux - les deux seules valeurs de vérité connues des logiciens -, la logique modale - dont J. Hintikka fut l'un des pionniers - introduit la notion de « possible ».

Le nom propre est censé être un modèle de mot. Son sens implique un renvoi au référent que ce nom désigne, c'est-à-dire des connaissances partagées entre locuteurs et allocutaires. Mais une telle connaissance partagée n'est possible qu'avec un environnement restreint. C'est pourquoi les noms ne sont finalement, comme dit Saul Kripke, que des désignateurs rigides (un désignateur rigide désigne le même objet dans tous les mondes possibles), qui n'ont pas le sens qu'ils ont l'air d'avoir: Dartmouth désigne son référent d'une manière toute rigide, sans aucun effet descriptif concernant l'embouchure d'une rivière. John Stuart Mill soutenait déjà que les noms ont une dénotation, mais pas de connotation: Dartmouth se référerait à la ville, même si la rivière s'asséchait complètement.agora

Le caractère nécessaire ou contingent d’une proposition ne provient pas de la façon dont nous pouvons la connaître et la justifier, mais bien de son être. Une proposition nécessaire n’est pas simplement vraie ; elle n’aurait pas pu être fausse ; ou pour le dire autrement, une proposition nécessaire doit être vraie. Elle est vraie, pour reprendre la terminologie leibnizienne, dans tous les mondes possibles. Ce que nous entendons par là, ce n’est pas qu’une proposition nécessaire se trouve dans une mystérieuse relation physique avec des entités tout aussi mystérieuses que nous nommerions des « mondes possibles ». Nous voulons plutôt dire qu’une une proposition est une vérité nécessaire lorsqu’elle est vraie dans le monde réel, mais que sa vérité ne dépend en rien des traits ou des caractéristiques de ce monde réel. Autrement dit, une proposition nécessaire n’est pas non seulement vraie ; elle resterait vraie si le monde avait des caractéristiques différentes, quelles que soient ces caractéristiques.

On peut distinguer, à l’aide du vocabulaire des modalités, trois propriétés des propositions : la possibilité, l’impossibilité, la nécessité, et la contingence. La possibilité exclut l’impossibilité, mais est compatible avec la contingence ainsi qu’avec la nécessité (les propositions nécessaires et contingentes sont en effet possibles). La contingence exclut la nécessité comme l’impossibilité, mais elle implique la possibilité. La nécessité exclut la contingence et l’impossibilité, et elle implique la possibilité. Enfin, l’impossibilité exclut la possibilité, la contingence, et la nécessité.web mac

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