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ELICHA BEN ABOUYA


AHER
PARDES
LIVRE
LES QUATRE
SOD
L'AUTRE
KABBALE

Ce qu'on apprend dans sa jeunesse a quoi cela ressemble t'il? A un ecrit trace sur du papier blanc

Ce qu'on apprend dans sa vieillesse a quoi cela ressemble t'il? A un ecrit trace sur un palimpseste



"Extrait de l'introduction du livre d'Albert Assaraf ,
L'hérétique,Elicha ben Abouya ou l'autre absolu,Paris,Balland,1991."

L'hérétique Elicha ben Abouya, dit Aher (I'Autre), demeure l'une des figures les plus légendaires du Talmud. Les images par lesquelles s'enchaînent les événements de sa vie sont toutes d'inspiration mythique. Les récits sur sa naissance, son voyage au Pardès*, sa discussion avec Rabbi Méïr, ses méfaits, appartiennent au style fabuleux de la Agada, mais ne sont pas pour autant dépourvus d'intérêt.

Car chacun des symboles, chacune des images du récit se sont développés et inspirés inextricablement à partir de la réalité tragique du temps où vécut Elicha. Aussi, en dépit de tous les faits imaginaires qui lui sont attribués, sa tragédie constitue-t-elle un témoignage de la plus haute importance pour l'historien des mentalités et des religions de l'époque de la Michna, des Ier et IIe siècles.

Les documents qui témoignent de son apostasie revêtent un caractère privilégié; par leur exceptionnelle singularité ils trahissent l'imaginaire commun. De sorte que, étudier l'histoire d'Elicha, c'est en définitive étudier de l'intérieur le cadre où s'est joué son drame. C'est le moyen de rendre encore plus perceptibles les traumatismes consécutifs à la grande guerre juive de 70 contre Rome, à l'échec sanglant de la révolte de Bar Kokhba (135), ou encore à l'émergence de la secte juive d'où naîtra le christianisme.

Elicha se trouve être le témoin et la victime d'un monde juif meurtri et bouleversé, soumis à de profondes mutations, dans tous les domaines : mutation dans le concept de la divinité, de la mort, des structures économiques et sociales, etc.
Il est ainsi l'acteur et le spectateur d'un siècle où tout bascule, où la physionomie du judaïsme se transforme radicalement, mute - passant de son ancien état hétérogène à un état monolithique.

En effet, le judaïsme de l'époque précédant la catastrophe de 70, apparaît - surtout depuis les découvertes archéologiques de Quoumràn - comme composé de plusieurs sectes vivaces et autonomes. Avant la destruction du Temple de Jérusalem, il n'existait pas d'autorité dont les énoncés doctrinaux fussent absolus et partagés par tous. Sous la plume de Flavius Josèphe, par exemple, l'appellation hairesis, "école" désigne un courant de pensée parmi d'autres et conserve un sens absolument neutre .

Ce n'est qu'après 70, que le pharisaïsme, ou plus exactement les néo-pharisiens, parviennent à s'imposer comme les seuls représentants patentés du judaïsme. Par le poids de toute leur autorité, ils imposeront un unique parti, un unique modèle pour tout le peuple. Dès lors, le pharisaïsme devint le judaïsme officiel, tel qu'il se perpétue, pour une large part, dans le judaïsme rabbinique, jusqu'à nos jours.

Ce désir d'unification répondait en fait à une nécessité vitale. En effet, avec l'émergence de la nouvelle secte chrétienne, le caractère juif des Ecrits sacrés semblait pour la première fois remis en cause. Le christianisme se voulait universel, et, par conséquent, il n'était plus question ni d'un peuple élu, ni d'une langue sacrée, ni d'Ecrits consacrés. Tout homme était désormais descendant d'Abraham, sinon par la chair, du moins en l'esprit.

Peu à peu, nous assistons à un éveil nationaliste conjugué au rejet des influences externes. Tout Juif consciencieux se devait d'enseigner à son fils le lachon hakodèch (la langue de la sainteté) : l'hébreu (Sifri, Ekev, 46).

Le groupe des Hakhamim (les Sages du Talmud) sentit le danger qui menaçait le caractère spécifiquement juif de la Tora si le grec continuait à être pratiqué. On n'autorisa dès lors un père à instruire son fils dans le grec qu' "à un moment qui n'est ni le jour ni la nuit" (TB Ménahot 99b). Autant dire, aux calendes... grecques!

Selon cette même ligne "idéologique", et par crainte de se voir déposséder des Ecritures, les Hakhamim dressent une frontière imperméable entre les écrits, au nombre de vingt-quatre, inclus dans le Canon, et ceux dits " externes " (Séfarim hitsonïm) ; de sorte que quiconque sera tenté de lire ces derniers verra son âme exclue du Monde futur (TB Sanhédrin 90 a).

Le judaïsme pharisien, qui, jadis, ne craignait pas d'afficher un prosélytisme dynamique, fait désormais marche arrière. Il s'introvertie pour mieux survivre.

Il est bien évident que de telles mesures n'ont pu obtenir l'unanimité de tous les Sages. C'est pourquoi nous pensons, comme nous le verrons, qu'Elicha ne désignait pas à proprement parler un révolutionnaire, comme on l'avance souvent, mais tout simplement un Maître qui refusa de se plier aux nouvelles mesures et décrets de ses pairs. Son "hérésie" tiendrait uniquement au fait qu'il fut un continuateur des anciens modèles, un conservateur en somme. Cette attitude sera perçue par les Hakhamim comme mettant en danger les générations futures.

Au XIXe siècle - où des conflits souvent violents entre réforme et orthodoxie dominaient la vie juive - il n'est pas un penseur juif qui n'ait pris position sur les causes de l'apostasie d'Elicha.

A l'unanimité, les libéraux Isaac Hirsch Weiss, Pérez Smolenskin, Abraham Krochmal (à ne pas confondre avec Nahman Krochmal), Adolf (Aaron) Jellinek, tiendront Rabbi Akiva et son "fanatisme" pour les principaux responsables de son exclusion. Ces derniers feront d'Elicha, et selon l'esprit de ce siècle, un bon rationaliste avide de connaissances, un libre penseur ayant définitivement rompu avec la tradition. En fait, le judaïsme réformé se devait d'avoir son Faust national ; il le trouva en la personne d'Elicha...

En revanche, Heinrich Graëtz, encore tenant de l'orthodoxie, dira d'Elicha qu'il était "la personnification éclatante de ces apostats qui se servent de la connaissance qu'ils ont acquise de leur ancienne foi, comme d'une arme contre cette foi et ses partisans 5".

Il est clair que toutes ces thèses sont par essence projectives et, de ce fait, intéressent plus l'historien du judaïsme réformé que celui de l'époque de la Michna. Elles ont pour objectif de justifier le présent et non d'éclairer le passé : Elicha n'est pas la réforme, pas plus que Rabbi Akiva n'incarne l'orthodoxie. Une différence radicale et essentielle distingue la physionomie du judaïsme des Ier et IIe siècles de celle des temps modernes. Car si le premier est passé de l'état de perméable au monde extérieur à celui d'imperméable, le second est passé de l'état d'imperméable à perméable. De sorte que la particularité d'Elicha ne réside pas dans son savoir exceptionnel du grec mais dans son refus de l'oublier, de lui tourner le dos. Son hérésie tient moins au fait qu'il soit "monté du Sinaï vers l'Olympe", comme le prétend A. Jellinek 6 que d'avoir refusé de "descendre" de l'Olympe pour sauvegarder le Sinaï. C'est ce malentendu, cette erreur de "diagnostic" dirions-nous, qui a rendu le récit sur Elicha si énigmatique et si incompréhensible.

Aussi paradoxale que puisse paraître notre thèse, Elicha ben Abouya était (du moins, bien évidemment, dans l'esprit du Talmud), selon nous, un conservateur fidèle aux anciens modèles et non un révolutionnaire. Albert Assaraf

5 commentaires:

Anonyme a dit…

l’histoire d’Elisha ben Abuya.
Ce personnage mystérieux a fait couler beaucoup d’encre. On a dit qu’Elisha était un gnostique, un libre penseur, un Nietzschéen avant la lettre. Pourquoi Ruth Rabba fait-il intervenir ce personnage ? Est-ce simplement pour illustrer la possibilité du repentir jusqu’au dernier moment ? Mais alors pourquoi tant d’anecdotes ? Que signifient ces joutes entre Elisha et R. Méir à base de citations de l’Ecclésiaste et de Job ? Pourquoi le midrash et le Talmud conservent-ils tant de fragments relatifs à Elisha ? Nous ne prétendons pas ici donner la clé de cette énigme. Mais on peut légitimement tenter une hypothèse fondée sur le régime général de la double entente. Elisha serait une formation midrashique, un artefact, et non un personnage historique. Le midrash utiliserait Elisha pour parler de tendances au sein du Judaïsme. Tous les attributs qui tournent autour du personnage semblent concerner des positions religieuses et morales. Reste donc à relire et à comprendre autrement les éléments tels que ceux-ci :
• Sa naissance est associée à la donation de la loi au Mont Sinaï, mais ses parents ne le destinent à l’étude de la Loi que parce qu’ils voient en elle une source de pouvoir. Ses parents (des notables) n'ont pas agi pas de manière désintéressée.


• Elisha serait le personnage du malentendu. Alors que la Loi orale insiste sur l’idée que le retour est toujours possible, Elisha a entendu le contraire : tous peuvent revenir sauf Elisha. Il figurerait donc la révolte religieuse, qui s’appuie sur la certitude que le pardon divin est impossible.
• Il comprend l’idée de rétribution en lui donnant un sens immédiat.
• Sa mère a été tentée par l’idolâtrie.
• Elisha empêche les enfants (qetanim) d’apprendre la loi…

Maurice Mergui

Anonyme a dit…

ELISHA BEN ABOUYA

Il fut un des maître de Rabbi MEÏR. Son génie était vaste et profond, mais il abandonna la foi.
Son père, Abouya était un des plus riches propiétaires fonciers en Israel.
A la naissance de son fils ELISHA, Abouya décida que le jour de la circoncision de l'enfant une grande fête serait célébrée. Parmi les invité Rabbi ELIEZER et RABBI YOCHOUA.
Quand l'enfant fut circonçis, on se mit à table,et, avec les vins exquis et les mots recherchés (verse encore du vin dans mon verre), les gais propos commencèrent à circuler. Les esprits s'animèrent peu à peu, et à une conversation d'abord réglée, succédèrent bientôt des causeries plus libres, provoquées par l'entrée en scène des chanteurs et des danseuses.
A ce moment les deux docteurs se dirent l'un à l'autre : " Laissons ces gens s'occuper de leurs affaires mondaines, occupons nous de nos affaires, c'est à dire l'étude de la Thora "
Ils se retirèrent dans une autre salle et continuèrent leur étude sur la Kabala. Les deux savants étaient donc plongés dans leur discussion sur la MERKAVA ; leurs arguments étaient si justes, les questions posées si précises, qu'une " flamme divine " descendit sur eux et les entoura. Abouya se précipita dans la chambre :
" êtes-vous venus içi pour mettre le feu à ma maison ? ".Les sages lui expliquèrent que cette lumière était une suite à leur étude : " cette Loi a été promulguée au Sinaï, au milieu de la foudre et des éclairs, et c'est elle qui dégage ces vives lueurs, que toi et tes convives avez pris pour un incendie ".

Abouya plein d'admiration, sur la puissance de la Thora, fit un voeu de consacrer son fils à cette étude. Mais, les mobiles étaient purement humain. L'enfant d'Abouya qui reçut le prénom d'Elisha montra dès son jeune âge des dispositions remarquables pour l'étude. A un âge encore jeune, il égalait déjà ses professeurs. L'étude ordinaire de la Loi ne suffisait plus à son ardeur ; il se porta sur la métaphysique : sur le zohar. Ce gouffre où d'autres intelligences avaient sombré. Le jeune docteur, entré, comme le dit le Talmud,dans un jardin merveilleux ( PARDES ) foula aux pieds les plantes les plus délicates ; en d'autres termes, le scepticisme devint sa doctrine.

Une fois, alors qu'il étudiait la Thora dans la vallée de Guinossar, Elisha vit un homme grimper à la cîme d'un palmier pour y attraper des oiseaux. La Thora interdit de prendre ensemble la mère et les oisillons. Il faut d'abord renvoyer la mère : " Afin que tes jours se prolongent ". Il vit l'homme appliquer intégralement la " mitsva " en renvoyant d'abord la mère ; mais en redescendant il fut piqué par un serpent et mourut !
OU SONT LES JOURS LONG QU'IL ETAIT SENSE DE VIVRE ?
Elisha en voyant cela devint hérétique ; on l'appela alors AHER = AUTRE .
En réalité, ces promesses de bonheur et longévité ne peuvent se rapporter qu'à l'existence de l'âme dans le monde futur.
Certains de nos sages font la difference entre l'usufruit de la récompense d'une mitsva " dans ce monde " et le " capital " réservé pour le monde futur.
Il apparaît de ce midrach qu'il faut élargir le DOMAINE DE DEFINITION DE LA VIE AU MONDE FUTUR.

Rabbi MEÏR continua d'étudier auprès de AHER ; en Eretz Israel on disait : Rabbi MEÏR a mangé la datte et rejeté le noyau. Et RABBA d'expliquer : " Pourquoi les sages sont-ils comparés à des noix ? " " C'est que les noix, même si la coquille est pleine de boue, ce qui est à l'intérieur reste propre. De même si un sage s'est avili, son enseignement ne perd pas de sa valeur ".

AHER tomba malade et dut s'alliter . Rabbi MEÏR alla lui rendre visite et le trouva très malade ; " Si je me repens à présent que je suis très malade mon repentir sera-t-il accepté ? Même lorque l'âme d'un homme est vacillante, son repentir est encore accepté. A ce moment Elisha se mit à pleurer et rendit son âme.

topj.net

Anonyme a dit…

Vues critiques

La Jewish Encyclopedia (1901-1906) écrit qu'"il est quasiment impossible de tirer des sources rabbiniques une image claire de cette personnalité, et les historiens modernes ont fortement divergé quant à leur estimation sur sa perssone. Pour Grätz, c'est un gnostique carpocratien ; pour Siegfried, un disciple de Philon; pour Dubsch, un chrétien (de type elkasaïte). Pour Smolenskin et Weiss, une victime de l'inquisiteur Akiva."

Dans son livre, The Sinner and the Amnesiac: The Rabbinic Invention of Elisha Ben Abuya and Eleazar Ben Arach, Alon Goshen-Gottstein affirme que les histoires rabbiniques doivent se lire comme des histoires plutôt que comme l'Histoire:

Ils élaborent des histoires, qui sont ensuite intégrées dans de plus grandes unités littéraires à motivation idéologique de façon à faire passer des messages idéologiques particuliers. Les sources ne rapportent pas nécessairement les faits historiques à propos du héros mais illustrent les considérations culturelles qui trouvent corps dans les histoires qu'on raconte à propos d'eux [...] Tout ceci conduit à réaliser que l'unité significative pour la présentation n'est pas la vie du sage, mais les histoires à propos des sages. Ces histoires ne sont pas formulées dans le but de raconter la vie du sage. Elles sont racontées parce que le sage, en tant que part de la culture collective, a quelque poids sur les sujets culturels communs. Diverses anecdotes sont couplées en un cycle d'histoires plus grand.
Le judaïsme rabbinique se basait su des débats vigoureux et parfois contentieux sur la signification de la Torah et d'autres textes sacrés. Le défi auquel les Rabbis faisaient face était de maintenir les limites dans lesquelles on considérait qu'un Sage pouvait être dans l'erreur sans tomber dans l'hérésie. Elisha et Eléazar représentent deux extrêmes dans les attitudes par rapport à la Torah; les vrais rabbis et leurs débats devaient se tenir quelque part au milieu de ces deux limites.

Il faudrait pourtant noter que la thèse de Goshen-Gottstein récusant toute historicité du personnage de "l’Autre" a été prise à contrepied par John W. McGinley (2006) qui, malgré la difficulté du biographique dans le Talmud, affirme qu'on peut identifier "l'Autre" hérétique, dit "Elisée", au Rabbi Ismaël dit "Bèn Elisée" (cf. Rabbi Ishmael).

En France, Bernard Barc a même envisagé dans ses "Arpenteurs du Temps" que cet "Autre" hérétique avait désigné, de manière décalée et très symbolique, le... "Jésus" chrétien !

wiki

Anonyme a dit…

A’her se déplaçait le Chabbath à cheval – ce qui est totalement interdit par nos Sages – tandis que rabbi Méïr l’accompagnait pour apprendre de lui la Tora, et, arrivé à la limite de la ville qu’il est permis d’atteindre le Chabbath, A’her dit à son élève de ne pas continuer plus loin (‘Haguiga 15a). Il ne voulait pas, en effet, que à cause de lui rabbi Méïr transgresse le Chabbath. Dans les livres des Gueonim il est rapporté qu’en récompense, il a mérité que son nom réel soit mentionné entre les Justes cités dans les Maximes de nos Pères, car D. ne prive personne de sa rétribution. »

On peut se demander pourquoi c’est justement le présent enseignement qui a été rapporté au nom de Elicha’ ben Abouya. Il est connu que le père de ce dernier l’avait destiné, dès son âge le plus tendre, à l’étude de la Tora, car le jour de sa Brith mila, il a vu l’honneur accordé par D. à ceux qui l’étudient et il voulut qu'il en soit de même pour son fils. Mais son intention n’étant pas totalement pure (lechem Chamaïm), son fils est devenu apiqoros (Yerouchalmi ‘Hagiga 2,1). Malgré cela, la Tora, qu’il avait apprise alors qu’il était enfant et qui est comparée à de l’encre utilisée sur du papier neuf qui y perdure et ne s’efface que difficilement, faisait que même l’apiqoros A’her ne voulait pas qu’à cause de lui, rabbi Méïr commette une faute. Sa rétribution selon l’avis des Gueonim ne pouvait pas être mieux placée qu’à propos de son propre enseignement dans cette michna.

kountrass

Anonyme a dit…

Talmud de Babylone traité Houlin page 142 a Enseignement de l’Ecole de Rabbi Jacob : pour le respect du père et de la mère, il est écrit (Deut V) : « Afin que tes jours se prolongent et qu’il te soit fait du bien ». Pour le renvoi (de l’oiseau) du nid il est dit : « Afin qu’il te soit fait du bien et que tes jours s’allongent ». Un père dit à son fils monte au sommet et apporte moi les oisillons. L’enfant monte, il renvoie la mère et prend les
enfants (selon le commandement du verset) et à son retour il tombe, où se trouve le prolongement de ses jours ? Où se trouve son bien ? Mais voici comment il faut comprendre : « afin que tes jours
se prolongent » dans le monde qui est tout entier long, « afin qu’il te soit fait du bien », dans le
monde tout entier bien […]. Rabbi Joseph enseigne : et si Aher (surnom donné à Elisha ben Abouya après son apostasie) avait suivi l’interprétation de Rabbi Jacob fils de Bartia, il n’aurait jamais fauté (en devenant apostat). Que vit-il (pour renier la Torah) ? Certains disent qu’il vit l’histoire mentionnée (du père et du fils), certains disent : il vit la langue de Rabbi Houtspit le
traducteur qui traînait dans les ordures. Il se dit : « Une langue qui exprimait des perles traîne dans la poussière ? »
Mais lui ne connaissait pas ’interprétation : «afin que tes jours se prolongent »
dans le monde qui est tout entier long, et « afin qu’il te soit fait du bien », dans le monde tout entier

akadem




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