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ARTHUR KORNBERG


PRIX NOBEL 1959
BIO
PORTRAIT
ROGER
UHJ


"Pour avoir découvert le mécanisme biologique de l’acide désoxyribonucléique (ADN)",
avec son confrère Severo Ochoa


Né à New York City, New York le 03 mars 1918
Décédé à Palo Alto, Californie le 26 octobre 2007

Fils d’émigré Galicien d'une famille Juive (Galicie qui fait maintenant partie de la Pologne), il naît à New-York

Diplômé du City College de New York et de l'université de Rochester, Arthur Kornberg fait son internat au Strong Memorial Hospital de New York. Il rejoint la marine durant la seconde Guerre Mondiale, travaille comme médecin de navire et devient professeur et chef de département de microbiologie de l'université de Washington en 1953. On doit à Arthur Kornberg la découverte du mécanisme biologique de la synthèse de l'acide désoxyribonucléique (ADN), la substance, comme on le sait maintenant, qui détermine l'hérédité chez l'homme. Le docteur Arthur Kornberg est considéré comme l'un des plus remarquables savants dans l'histoire de la médecine
Arthur Kornberg était le père du biochimiste Roger Kornberg, prix Nobel de chimie en 2006 evene

nucléiques, acides, molécules complexes porteuses de l’information génétique, que l’on trouve chez tous les êtres vivants, des bactéries à l’homme, ainsi que chez les virus. Les deux acides nucléiques sont l’ADN (acide désoxyribonucléique) et l’ARN (acide ribonucléique). Ils sont composés d'un grand nombre de sous-unités appelées nucléotides.

Les acides nucléiques sont des polymères de nucléotides. Ces derniers sont constitués de bases, de pentoses (sucres à 5 atomes de carbone) et de groupements phosphate, qui réunissent entre eux les pentoses de deux nucléotides successifs.

Les bases jouent le rôle de porteurs de l’information génétique, tandis que les autres constituants ont un rôle structural. On distingue deux types de base : les bases pyrimidiques et les bases puriques. Les bases pyrimidiques sont la thymine (T), la cytosine (C) et l’uracile (U) ; les bases puriques sont l’adénine (A) et la guanine (G). L’ADN est constitué d’arrangements des 4 bases ATGC, tandis que dans l’ARN, on trouve les bases AUGC (l’uracile est un composant spécifique de l’ARN, qui remplace la thymine de l’ADN).

L’association d’une base avec un pentose constitue un nucléoside. Le pentose du nucléoside est le ribose dans le cas de l’ARN et le désoxyribose (pentose ayant perdu un atome d’oxygène) dans le cas de l’ADN. Chaque nucléoside porte le nom de la base impliquée, auquel on associe l’état « oxy » ou « désoxy » du pentose par la désoxyadénine ou la déoxycytosine. L’estérification par des groupements phosphate du pentose du nucléoside aboutit au nucléotide, par exemple la désoxyadénine triphosphate (dATP).

Les acides nucléiques ont au moins deux fonctions : transmettre les caractères génétiques d'une génération de cellules à l'autre, et contrôler la fabrication des protéines. Les acides nucléiques stockent des informations à l'aide d'une clé appelée code génétique. Les biologistes moléculaires ont réussi à déchiffrer ce code et sont capables de déterminer quelle sera la protéine produite par une fraction d'acide nucléique donnée. La séquence des nucléotides sur le brin d'ADN ou d'ARN détermine, en effet, la séquence des acides aminés présents dans la protéine correspondante. D'importantes recherches sur l'interprétation du code génétique et de son rôle dans la synthèse des protéines ont été menées par le chimiste américain d'origine indienne Har Gobind Khorana, qui, en 1970, réussit la première synthèse complète d'un gène. Voir aussi hérédité.

Toutes les cellules vivantes renferment de l’ADN, souvent associé à des protéines pour former des chromosomes (un brin d’ADN correspond à un chromosome), qui sont les supports physiques de l’information génétique. Les cellules bactériennes possèdent un seul chromosome, libre dans le cytoplasme, qui contient toutes les informations nécessaires à la vie de la bactérie et à sa multiplication. Chez les cellules eucaryotes (littéralement « vrai noyau »), les chromosomes sont enfermés dans un noyau. Chez les virus, enfin, l’information génétique se présente soit sous forme d’ADN, soit sous forme d’ARN (jamais les deux à la fois), organisés en un ou plusieurs brins enfermés dans une coque de protéines.

Les différents ARN — les ARN messagers (ARNm), les ARN ribosomaux (ARNr) et les ARN de transfert (ARNt) — interviennent à différents niveaux de la synthèse protéique.
encarta

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