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LEON FESTINGER


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PSYCHO
SCIENCES HUMAINES



Sociopsychologue américain 1919 – 1989



Elève de Kurt Lewin, Festinger contribua au développement de la Psychologie sociale et mit en évidence la Théorie de Dissonance Cognitive. Un contexte apportant à un individu des informations en contradiction avec ses convictions générera une force tendant à la résolution de cet état de dissonance cognitive. La motivation à changer est d'autant plus importante que la dissonance est élevée. Festinger a montré que l'individu cherchera plutôt à justifier ses comportements antérieurs, à persévérer, en modifiant ses convictions si nécessaire, plus qu'il n'adaptera son comportement à la nouvelle situation. A contrario, une personne en situation de consonance cognitive évitera toute action susceptible de créer de la dissonance, ce qui se traduira par une résistance au changement. L'attachement aux anciennes cognitions dépend de leur mode d'acquisition, l'expérience ayant plus de poids que la communication, et de leur ancienneté.
Cette théorie, qui a fait l'objet de nombreuses validations expérimentales, est devenue l'une des références de la psychologie sociale. selfway



La théorie de la dissonance cognitive fut énoncée en 1957 par Festinger, considéré comme l'un des auteurs les plus importants en psychologie sociale.
Elle fait partie d’un ensemble de théories appelées «théories de la consistance» apparues dans les années 50.
Elles reposent toutes sur un même postulat, en ayant quand même certaines différences.
Ce postulat affirme qu’il existe un état harmonieux de relations entre nos cognitions. Cet état harmonieux est caractérisé par la cohérence de ces cognitions (ensemble des connaissances, des savoirs, faculté d’acquérir des informations).
Suivant les écrits on parlera de cohérence, consistance ou encore équilibre.
Ce travail de recherche présente la théorie de dissonance cognitive avant de traiter du changement d'attitude à travers celle-ci.academon



Festinger fait observer ce qui suit :

« Un homme avec une conviction est un homme que nous pouvons difficilement faire changer d’idée. Dites-lui que vous n’êtes pas d’accord avec lui et il tournera les talons. Montrez-lui des faits ou des données indiscutables, et il vous questionnera sur vos sources. Appelez-en à la logique, et il n’arrivera pas malgré tout à voir la pertinence de votre point de vue. Nous avons tous expérimenté la futilité qu’il y a à essayer de changer une forte conviction, spécialement si la personne convaincue s’est investie dans sa croyance. Nous sommes familiers avec la variété d’ingénieuses parades défensives avec lesquelles les individus protègent leurs convictions, se débrouillant pour les garder indemnes, même à travers les attaques les plus révélatrices. L’homme plein d’ingéniosité ira au-delà de la simple protection de ses croyances. Supposez qu’un individu croit à quelque chose du fond du cœur ; supposez de plus qu’il se soit engagé à l’égard de cette croyance, qu’il a commis des actions irrévocables à cause de cette croyance; finalement, supposez qu’il lui soit présenté des preuves, tout à fait indéniables et non-équivoques, que sa croyance s’avère être fausse : qu’est-ce qui se produira? L’individu en ressortira fréquemment, non seulement inébranlable, mais encore plus convaincu qu’auparavant de la véracité de ses croyances. En fait, il peut même montrer une nouvelle ferveur dans l’activité consistant à convaincre et à convertir d’autres personnes à son point de vue »v i v free

La dissonance cognitive

Leon Festinger est un psychologue qui a étudié les groupes qui prédisaient la fin du monde. Il a découvert que la plupart de membres ne deviennent encore plus engagés que jamais lorsqu’il y a un échec prophétique. Son enquête révélait que les membres devaient trouver une façon de composer psychologiquement avec l’échec. Ils avaient besoin de maintenir de l’ordre et de la signification dans leurs vies. Ils avaient besoin de penser qu’ils agissaient selon leur image de soi et leurs valeurs. Festinger décrivait cette contradiction qu’ils avaient à surmonter comme devant devenir connue sous le nom de la «THÉORIE DE LA DISSONANCE COGNITIVE». Les trois éléments que Festinger décrit sont :«LE CONTRÔLE DU COMPORTEMENT» – «LE CONTRÔLE DES PENSÉES» – «LE CONTRÔLE DES ÉMOTIONS»

Chacun de ces éléments a un effet puissant sur les deux autres : CHANGEZ-EN UN ET LES DEUX AUTRES AURONT TENDANCE À SUIVRE. Lorsque les trois changent, l’individu passera par un changement complet. Festinger résume ainsi le principe de base : « Si vous changez le comportement d’une personne, ses pensées et ses émotions changeront pour minimiser la dissonance. »

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