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AMOS GITAI


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"Le cinéma m’offre une façon de regarder une région que j’aime malgré toutes ses contradictions. Je crois qu’elle peut exister sans que nous exigions qu’elle soit homogène. Nous voyons ce que produit la société nationaliste et monolithique. Il ne faut jamais penser que, pour qu’il y ait la paix, on doive « nettoyer » l’autre."



Etudiant en architecture en Israël, Amos Gitaï ,né en 1950 à Haifa réalise ses premiers courts métrages dès sa formation universitaire. Après avoir participé, encore étudiant, à la Guerre du Kippour en 1973 dans une section de sauvetage, le cinéaste poursuit sa formation d'origine à l'université de Berkeley aux Etats-Unis.

En 1977, il commence à travailler pour la télévision israélienne. En 1982, son documentaire Journal de campagne, tourné pendant la Guerre du Liban, déclenche une violente polémique qui oblige le metteur en scène à quitter Israël pour s'installer à Paris. C'est là qu'il signe quatre longs métrages, dont Esther (1985), présenté à la Semaine de la critique du Festival de Cannes.

De retour en Israël en 1993, Amos Gitaï signe de nombreux documentaires à connotation politique. En 1995, il réalise Devarim, première pièce d'une trilogie consacrée aux trois grandes villes israéliennes (cette fois Tel Aviv). Présenté au Festival de Venise, Devarim sera suivi en 1998 de Yom Yom consacré à Haifa, puis de Kadosh Sacre un an plus tard, centré sur Jérusalem et l'extrémisme religieux, et présenté en sélection officielle à Cannes.

En 2000, Amos Gitaï puise dans ses souvenirs pour signer un Kippour quasi auto-biographique, une nouvelle fois en compétition cannoise. Deux ans plus tard, il retrouve les marches du Festival pour Kedma, après avoir participé au projet 11'09''01 september 11 commémorant les attentats du 11 septembre 2001. Il quitte ensuite le contexte historique pour s'attacher à la chronique de la vie dans un immeuble (Alila, 2003) et aborder le thème de la traite des blanches (Terre promise, 2004). Il revient pour la quatrième fois sur la Croisette en 2005 en compétition officielle avec Free zone pour lequel il a réuni un casting israélo-américain, centré sur deux femmes vivant en Israël qui vont être amenées à se rencontrer et à tisser des liens.allocine


On pourrait facilement qualifier ces premiers films de militants, à condition que cette notion ne soit pas prise dans un sens restrictif. Ce sont moins des films de dénonciation d'une situation politique donnée, celle d'Israël et des territoires occupés, que des films qui militent pour une sorte de vérité des lieux, et qui mettent en branle une série d'interrogations concernant l'espace et la possibilité d'y inscrire une image. Ce qui se joue dans les œuvres de jeunesse de Gitaï, c'est l'inscription même du cinéma, c'est-à-dire de l'acte de filmer, de décrire des lieux et de creuser leur mémoire.Serge Toubiana

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