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CHAIM VITAL


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KABBALAH
SEPHER
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CHAIM
ARI


Rabbi Chaim Vital (1543 – 1620)

Le Rav Chaim Vital est le successeur et le disciple direct du plus grand kabbaliste dans l'histoire – le Rav Isaac Louria (Le Saint Ari). Chaim Vital est la source, l'auteur, de tous les écrits existants de la Kabbale Lourianique (d’Isaac Louria).

Rav Chaim Vital naquit à Safed (une ville ancienne de kabbalistes dans le nord d'Israël) en 1543, où il grandit.
Il ne s'est pas arrêté à l'étude de la Torah révélée, mais a nourrit une irrésistible envie de connaître l'intériorité de la Torah, un désir ardent de découvrir les secrets de la vie. Après avoir étudié avec les plus grands professeurs de Safed, il intégra l'école du Rabbi Moshé Kordovero (le Ramak) où il étudia la sagesse de la Kabbale.

Le Ramak était le plus grand kabbaliste de Safed avant l'arrivée du Ari. Il est dit que lorsque le Ari arriva à Safed, le Ramak lui même, envoya Chaim Vital étudier avec le Ari. En ces temps, Safed était le centre spirituel de toute l'humanité et le Ari a réussi à changer la sagesse de la Kabbale, qui était jusqu’à là une méthode destinée à une élite, en une méthode convenant à la correction de toute l'humanité.

Le Rav Yéhouda Ashlag, dit le Baal HaSoulam (le maître de l'Echelle, pour son commentaire du Soulam (l'Echelle), du livre du Zohar) écrit à un de ses étudiants du rôle spécial que le Ari avait à l'esprit pour Chaim Vital. Dans cette lettre, il disait que Chaim Vital s'était mis au service du Ari alors qu'il n’avait que 29 ans et qu'il avait du faire de gros efforts pour écrire ce que lui disait le Ari, car il ne comprenait pas toujours ce qu'il lui disait. Voici les mots du Baal HaSoulam: «Après avoir entendu ces mots, il les écrivit, mais Chaim Vital n’avait toujours pas atteint l'unité qui lui était nécessaire pour comprendre ces mots à leurs racines. Ceci était du à sa jeunesse, il avait à l'époque 30 ans, lorsqu'il était avec le Ari.» (Baal HaSoulam, Pri Hacham, Igrof)

Il y avait entre le Ari et le Rav Chaim Vital, une relation très spéciale dont le Ari exprima toute la profondeur dans les mots émouvants qu'il prononça lors de ses derniers moments. Rav Chaim Vital invoqua ce passage dans son livre Shaar HaGuilgoulim (les Portes de la Réincarnation): Le Rav Ytzhak Ha Cohen me dit qu'il était entré en pleurs dans la pièce où se trouvait le Ari que je venais de laisser et lui avait dit: « Est-ce l'espoir sur lequel nous avions tous compté dans votre vie, de voir la bonté, la Torah et une grande sagesse dans le monde?» Le Ari lui répondit: «Si je n'avais trouvé ne serait ce qu'un seul véritable juste parmi vous, je n'aurais pas été enlevé aussi prématurément de ce monde». Alors qu'il lui parlait, le Ari lui demanda soudainement où était passé Rav Chaim Vital: « Où est parti Chaim? Peut-il m'avoir laissé en un tel moment? » Le Ari parut très attristé. Le Rav Ytzhak Ha Cohen compris à l'écoute de ses mots qu'il aurait aimé me faire part de quelques secrets.

Le Rav Ytzhak HaCohen implora Le Ari en lui demandant: «Qu’allons nous faire à partir de maintenant?» Le Ari répondit: «Demande de ma part à nos amis, qu'à partir d'aujourd'hui, ils ne s'investissent plus dans cette sagesse que je leur ai enseignée, car ils ne l'ont pas correctement comprise. Seul le Rav Chaim Vital s'y consacrera seul à voie basse et en cachette.»

Ce fut difficile pour les étudiants d'accepter le fait que le Ari, leur cher professeur, était sur le point de les quitter. Rav Ytzhak Ha Cohen lui demanda nerveusement, incrédule: «N'y a t'il plus aucun espoir?» Le Ari lui répondit: «Si vous en êtes dignes, je viendrais vous enseigner.»
Ytzhak Ha Cohen désorienté par la réponse de son professeur, lui demanda:«Comment viendrez- vous nous enseigner, alors que vous êtes sur le point de quitter ce monde?» Le Ari lui répliqua: «Vous ne comprenez pas ce qui est caché» et il quitta le monde.
Après la mort du Ari, Rav Chaim Vital concentra ses efforts sur la compilation de ses livres. Le Ari dont l'enseignement était totalement oral, avait interdit à tous ses étudiants, à l'exception de Chaim Vital, de mettre son enseignement par écrit. Nul autre que Chaim Vital, pensait-il, ne pouvait le comprendre aussi bien.

Les Ecrits du Ari

A chaque génération, les plus grands kabbalistes ont toujours eu besoin d'un étudiant doté d'une âme spéciale au travers de laquelle ils pouvaient divulguer au monde leurs perceptions spirituelles. Tout comme Rabbi Abba nota sur papier l'enseignement de Rashbi et le compila dans le Livre du Zohar, le Rav Chaim Vital consigna l'enseignement du Ari. Tout ce qu'il écrivit de son professeur est aujourd'hui connu sous le nom de la Kabbale Lourianique, la Kabbale du Ari. Parmi ses principaux livres, nous trouvons L'Arbre de Vie, qui donne une explication scientifique du système entier des mondes supérieurs et les Huit Portes, une collection de livres contenant entre autre, des explications détaillées sur la réincarnation des âmes.

Chaim vital n'a jamais rien ajouté de lui même aux mots du Ari et lorsqu'il avait des doutes sur les mots de son professeur, il l'a clairement indiqué. Ce n'est donc pas étonnant que les écrits de Chaim Vital soient appelés et considérés comme les écrits du Ari. Le Rav Yéhouda Ashlag (Baal HaSoulam) précise que les écrits du Rav Chaim Vital ne furent compilés sous la forme de livres que plusieurs générations après la mort du Rav Vital.

De nombreux livres de Kabbale sont entourés de ce processus de dissimulation et de révélation. Les écrits du Ari sont eux aussi enveloppés de mystère. Il est dit que 600 pages furent volés pendant la vie même de Chaim Vital.

Aussi, avant son décès, Chaim Vital demanda à ses étudiants d'enterrer avec lui quelques uns de ses écrits pour lesquels il était incertain d'avoir compris ce que le Ari avait dit. Avec le temps, les étudiants de Vital déterrèrent la troisième partie des livres et les compilèrent dans la première et la seconde édition de l'Arbre de Vie.
Comme le Ari avant lui, Rav Chaim Vital a dédié sa vie entière à la diffusion de la Kabbale. Il oeuvra pour transmettre au monde, le message spirituel qu'il avait reçu de son professeur, le Ari. Jusqu'à son époque, la Kabbale n'était destinée qu'à une minorité élue, mais depuis son apparition, les portes de la Kabbale se sont ouvertes à tous ceux désirant l'étudier. Le Rav Vital pensait que tout le monde devait s'engager dans l'intériorité de la Torah et étudier la Sagesse de la Kabbale: «Que personne ne puisse dire: Dès à présent, je suis exempt d’étudier cette sagesse.»

Le trait principal du Rav Chaim Vital fut d'être absolument dévoué à la transmission du message intérieur de la Kabbale du Ari. Son époque a été un carrefour dans l'histoire spirituelle du peuple d'Israël en général et dans la sagesse de la Kabbale en particulier. Le travail de Vital a ouvert le chemin à tout un chacun désirant connaître le but de son existence.

Le Rav Yéhouda Ashlag a ensuite continué sur le chemin tracé par le Ari et Chaim Vital. Il publia les écrits du Ari que Chaim Vital avait écrits et les interpréta d'une manière compréhensible pour notre génération. Parmi ses commentaires les plus connus concernant les écrits du Ari, nous avons Talmud Esser Sefirot (le Talmud des Dix Sefirot), Panim Meirot u Masbirot qui est un commentaire sur l'Arbre de Vie, ainsi que le livre Beit Shaar HaKavanot

Le Baal HaSoulam dit d'avoir reçu l'autorisation pour interpréter les mots du Ari grâce à son unique mission: «C'est par la volonté d'En Haut que j'ai mérité l’âme du Ari, non pas grâce à mes bonnes actions, mais par la seule volonté supérieure…j’ai été choisi par cette âme merveilleuse qui, depuis son départ, n'avait jamais, jusqu'à aujourd'hui, été accordée à personne.» (Baal HaSoulam, Pri Hacham, Igrot)

Grâce à ses livres, nous pouvons également de nos jours, nous relier directement aux merveilleuses révélations du Ari que Rav Chaim Vital a mises par écrit.kabbalahmedia


Hayim Vital. Cabaliste et mystique d'origine italienne, né à Safed en 1542 et mort à Damas 1620. Ecrivain prolifique, on lui doit entre autre la version principale de la doctrine de son maître Isaac Louria, consignée dans L'Arbre de Vie ('Ets Hayim). Mais il fut d'abord le disciple du cabaliste Moïse Cordovéro. Il passa deux ans à l'étude de l'alchimie puis reçut l'ordination de rabbin à Jérusalem et il exerça cette fonction dans cette ville puis à Damas. Il souffrait d'une maladie nerveuse qui lui imposait périodiquement des états dépressifs qu'il expliquait par la haute origine de son âme affectée par sa descente dans l'abîme de la matière. Il mêle dans ses oeuvres personnelles, parmi lesquelles Les portes de la sainteté (Cha'aré Qedoucha) occupe une place à part, la cabale théosophique des sefirot et la cabale extatique et prophétique d'Abraham Aboulafia. On lui doit l'une des rares autobiographies que des mystiques juifs aient laissée, le Livre des visions (Sefer ha-Hezionot), dans lequel il inclut surtout des récits et des témoignages de sa grandeur mais aussi la relation de ses rêves. Un volume de sermons sur des sujets exotériques et de cabale populaire a été préservé en manuscrit. Il est aussi l'auteur d'un Livre d'astronomie (Sefer ha-Tekhouna). Il écrivit un commentaire du Zohar et un commentaire sur la Bible, qu'il intégra dans son grand ouvrage, L'Arbre de la connaissance ('Ets ha-da'at), mais ce qu'il nomme le "sens littéral" et le "sens allusif" dans cet ouvrage, est en fait le sens ésotérique de la cabale classique. On lui doit aussi un traité de morale, Le coeur de David (Lev David).biographie

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