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CHAIM SOUTINE


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1893 - 1943
Nationalité russe né en 1893 à Smirlovitch de Salomon Soutine, 62 ans, né à Pontovitch, nationalité russe et de Sarah Soutine née à Smirlovitch, nationalité russe. Domicilié Passage de Dantzig. Pièce d’identité produite : Passeport russe établi à Vilna le 20/3/1913 (julien), soit le 2/4/1913.

BIOGRAPHIE :

Né dans un ghetto près de Berezina, dixième enfant d’un tailleur très pauvre, Soutine suit d’abord les cours de l’École des beaux-arts de Vilnius, puis se fixe à Paris en 1911, en même temps que d’autres artistes d’Europe centrale. Soutine habite à la Ruche, où il a pour voisins Chagall, Lipchitz, Kremegne et Cendrars ; il se lie d’amitié avec Modigliani. La technique de Soutine, qui subit l’influence de Van Gogh, s’oriente principalement vers les effets de la couleur.

1893 Naissance de Chaïm Soutine à Smilovitchi, près de Minsk. Il est le dixième des onze enfants de Zalma (Salomon) et Sarah Sutin. Son père était un petit tailleur juif du village et la famille Soutine - quand cela était possible - se nourissait de pommes de terre cuites, de harengs et de pain noir. Soutine s’est toujours plaint d’avoir faim, même dans sa gloire ; on dit même qu’il ignora l’existence du pain blanc jusqu’à l’age de quinze ans. Soutine garda du lieu de sa naissance des images exténuées et faméliques, des souvenirs obsédants que l’on retrouve toujours dans ses tableaux, même dans ses paysages et ses natures-mortes.

1902 Lorsqu’il a neuf ans, il est placé en apprentissage chez son oncle qui est tailleur à Minsk.

1907 Chaïm Soutine se rend à Minsk pour étudier le dessin. Un nommé Krueger, artiste juif directeur de l’école lui enseigne les rudiments de la pratique de l’art. Il y rencontre un étudiant d’art, Michel Kikoïne, qui deviendra son ami

1910 Il part pour Vilna et fait des retouches chez un photographe pour assurer sa subsistance. Il s’inscrit à l’Académie des Beaux-Arts mais troublé et nerveux, échoue au concours d’entrée, suite à une erreur de perspective. Quelques temps après, il se représente et réussit. Par la suite, il sera considéré par son professeur Rebakoff comme un élève brillant. Il suit les cours de l’Ecole des Beaux-Arts. Un médecin l’aide financièrement.

1912 Partir et Peindre : c’est le docteur Rafelkes, dont Chaïm avait un temps courtisé la fille, qui va financer en partie le voyage vers la Ville-Lumière. Et c’est Pinchus Krémègne qui va faire venir les deux amis à Paris : qu’ils les rejoignent partager sa vie de chien à "La Ruche" !. Soutine a 20 ans, il suit son ami Pinchus Krémègne et arrive à Paris le 14 juillet 1913 avec le peintre Michel Kikoïne. Il habite au 9 Bd Edgar Quinet, puis loue un atelier à "La Ruche", Rue Dantzig, quartier prolétarien de Vaugirard, dans le sud de Paris où il vit avec Michel Kikoïne et Pinchus Krémègne. Il suit pendant deux ans les cours de Fernand Cormon et travaille comme porteur en gare.

1913 - La Ruche, au 2 passage Dantzig, on avait transporté dès 1902, l’ancien pavillon des vins de l’Exposition universelle de 1900, à l’initiative du sculpteur Alfred Boucher. Cette "Villa Médicis Libre" accueillit jusqu’à 140 artistes à la fois, dont Cendrars, Zadkine, Léger, Chagall... Pour quelques dizaines de francs de loyer, c’était la vie de bohème près des abattoirs de Vaugirard et des "Fortifications" aujourd’hui disparues... Dès 1913, Soutine s’inscrit à l’Ecole nationale des Beaux-Arts : il travaille à l’atelier de Cormon qui, une génération auparavant avait été un temps le "Professeur" de Toulouse-Lautrec et Vincent Van Gogh, à Montmartre...

1914 Il habite la Cité Falguière, fait la connaissance, entre autres, de Modigliani qui deviendra son ami intime et le présentera à son marchand Léopold Zborowski.

1914 Samedi 2 Août 1914 : Ordre de mobilisation générale.

Mardi 4 août 1914 : Soutine obtient de la Préfecture de police du 15ème arrondissement de Paris un permis de séjour : il quitte provisoirement Paris pour Livry-Gargan où les Kikoïne l’hébergent.

Soutine se porte volontaire et va se retrouver dans un groupe qui creuse les tranchées... De retour à Montparnasse, tout a changé : certains amis tel Kisling qui s’est porté volontaire et a rejoint le front, ne sont plus là...

1919 Il rencontre Zborowski qui l’envoie à dans le sud de la France, à Céret où il vit et travaille. Première rencontre avec Madeleine et Marcellin Castaing à "La Rotonde".

1920-1922 Séjours à Cagnes. A Cagnes, à la fin du mois de janvier 1920, il apprend la nouvelle de la mort de Modigliani et est ébranlé.

1923 Le grand collectionneur américain Albert C. Barnes va acheter d’un coup soixante toiles de Soutine qui commence à sortir de son isolement.

1924 Séjours à Paris et à Cagnes. Soutine travaille dans un atelier situé rue du Mont-St-Gothard à Paris. Il vit quelques temps avec Dvoira Melnik qu’il a rencontrée à Vilna où elle étudiait la musique mais se sépare d’elle assez vite.

1925 Impressionné par Rembrandt, Soutine peint La Carcasse de Boeuf. Il refuse de reconnaître une fille, Aimée, que Dvoira Melnik dit résulter de leur liaison.

1927 Exposition personnelle à la galerie Bing, Paris

1927-1928 Série des Pâtissiers et des Communiants.

1929 Soutine se lie d’amitié avec les Castaing. Première monographie par Elie Faure.

1931-1935 Il passe l’été à Lèves, près de Chartres, hôte de Marcellin et Madeleine Castaing, qui deviennent ses principaux acheteurs.

1937 Soutine emménage à Paris dans un appartement dans la rue Villa-Seurat. Rencontre au café du "Dôme" Gerda Groth qui a fuit l’Allemagne nazie et qu’il appelle "Mademoiselle Garde". Elle devient sa compagne.

1939 Soutine et Mademoiselle Garde vivent dans le village de Civry-sur-Serein, dans l’Yonne. Il se rend plusieurs fois à Paris pour consulter des médecins à propos de ses ulcères d’estomac.

1940-1942 Le 15 mai, Mademoiselle Garde est déportée au camp de Gurs, dans les Pyrénées. Accompagné de Marie-Berthe Aurenche, ex-femme de Max Ernst, Soutine habite de petits villages d’Indre-et-Loire ou il se cache de l’occupant nazi, notamment à Champigny sur Veude, près de Tours. Il y peint d’admirables paysages.

1943 Le 7 août, on l’emmène, en urgence à l’hôpital. Il y meurt le 9 août à Paris d’une perforation intestinale. Chaïm Soutine est enterré au cimetière de Montparnasse, le 11 août.


" J’ai vu une fois le boucher du village trancher le cou d’une oie et laisser s’écouler le sang. Je voulais crier, mais son air joyeux me nouait la gorge... Ce cri, je le sens encore là. Lorsque j’étais enfant, et que je dessinais un maladroit portrait de mon professeur, j’essayais de me libérer de ce cri, mais en vain. Lorsque je peignais une carcasse de bœuf, c’était toujours ce même cri dont je voulais me débarrasser. Je n’ai pas encore réussi !"

" Je regardais les feux du soleil et les ombres se poursuivre dans les rideaux de poussière immobile... mon père, assis comme un bouddha, cousait machinalement près de la fenêtre grise ; puis s’arrêtait et, sans lever les yeux, tournait une page... « Rabbi Menahem Mendel de Worki assure que trois choses conviennent au juif véritable : un agenouillement absolu, un cri sans voix, une danse immobile. "

France-Belarus.com,

VIE DE CHAIM SOUTINE

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