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YUVAL NEEMAN


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14 mai 1925-26 Avril 2006
Celebre Physicien et homme politique israélien. Issu d'une famille qui s'était installée au XIXe siècle en Palestine, alors partie de l'Empire ottoman, Yuval Ne'eman est le petit-fils d'un des fondateurs de la ville de Tel-Aviv . Président de l’Agence spatiale israélienne.

Yuval Neeman de l’université de Tel-Aviv aurait dû sans aucun doute recevoir le prix Nobel de physique avec Murray Gell-Mann, en 1969, pour ses travaux mathématiques appliqués à la physique qui ont permis de découvrir que les particules à interactions fortes (hadrons) obéissaient à une règle qui permettait leur classification par la voie octuple. Des travaux qui ont permis une nouvelle classification des particules fondamentales


En 1961, de façon indépendante, Murray Gell-Mann et l’israélien Yuval Ne’eman proposent une nouvelle méthode pour organiser la centaine de particules alors connues : basée sur l’une des idées les plus fécondes de la physique moderne – la recherche de symétries dans les lois de la Nature – elle fait appel à des concepts mathématiques avancés. Ce système classe les particules par groupes de 8 (les « octets ») ou de 10 (les « décuplets ») : les particules d’un même groupe ont des masses proches et elles se distinguent par leur charge électrique et leur étrangeté. Gell-Mann baptise son système la « voie octuple », en référence au « Noble Sentier Octuple », les huit préceptes bouddhistes menant à la fin de la souffrance.

Symétries
Pourquoi les scientifiques sont-ils si souvent obsédés par les symétries ? Simplement
parce qu’elles leur simplifient l’existence. Par exemple, si un objet est symétrique par rapport à la verticale, il suffit de décrire l’une de ses moitiés pour le connaître complètement... En physique des particules, les symétries sont rarement exactes, un peu comme deux moitiés d’un visage qui se ressemblent beaucoup sans pour autant être identiques. Néanmoins elles fournissent une esquisse simplifiée des phénomènes, sur laquelle on peut s’appuyer pour étudier les « imperfections » rencontrées dans la réalité elementaire

Le physique des particules élémentaires se fonde à la fois sur ces développements de la théorie quantique des champs et sur un certain nombre de symétries. Dans les années soixante, des centaines de corpuscules apparemment élémentaires étaient révélés par les accélérateurs et c’est le recours aux groupes de symétries qui permit de résoudre la plupart des apories. En se fondant sur l’indépendance de charge de l’interaction nucléaire forte, Murray Gell-Mann et Yuval Ne’eman ont proposé de voir le proton et le neutron comme deux états d’une même particule. Ce pas conceptuel considérable permet de considérer une invariance dans un espace abstrait dont le proton et le neutron constitueraient les vecteurs de base. A ce groupe de rotation sont associées différentes représentations qui figurent les particules observées. De plus, parmi l’infinité des représentations mathématiquement possibles, on put montrer que celles qui étaient effectivement occupées pouvaient être générées en combinant seulement deux états de la représentation fondamentale. Zweig les appela quarks en référence au roman de James Joyce Finnegans Wake. Il est frappant de noter que ces entités réellement élémentaires – dans l’état actuel des connaissances – sont en fait des objets très abstraits bien plus que des petites billes à l’intérieur des nucléons.ipsc

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