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DARA TORRES

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15 avril 1967 Los Angeles, Nageuse américaine spécialiste des épreuves de sprint en nage libre


Championne olympique aux JO-1984 à Los Angeles, la nageuse américaine Dara Torres, 41 ans, est revenue sur le podium des Jeux avec trois médailles d'argent remportées à Pékin en compagnie du relais 4x100 m libre, sur 50 m libre et, enfin, avec le relais 4x100 m 4 nages dimanche. Avec un palmarès désormais riche de douze médailles olympiques, la Californienne a égalé le record de sa compatriote Jenny Thompson, une performance qui inspire "une grande joie" à Torres.

Avant de gagner sa place pour les Jeux de Pékin, Torres avait participé à 17 ans aux Jeux de Los Angeles (1984) y remportant l'or du relais 4X100 libre, de Séoul (1988) avec l'argent en 4X100 4 nages et le bronze en 4X100 libre, de Barcelone (1992) y glanant l'or au 4X100 libre et de Sydney (2000) où elle remporte pas moins de 5 médailles: or dans les relais 4X100 libre et 4X100 4 nages, bronze aux 50 et 100 libre et au 100 papillon.

Alors que la plupart de ses adversaires n'ont pas la moitié de son âge dans les eaux du "Cube", Torres défie le temps et évoque avec dérision son "expérience". "Ca fait bizarre, je crois bien que je pourrais être plus âgée que les parents de certaines des finalistes. Ce matin (dimanche), le réveil a été un peu difficile et je ne suis pas habituée à nager si tôt", a expliqué Torres, dont la carrière a connu de nombreux soubresauts.

"Un exemple"
Lassée par 11 ans passés dans les bassins, elle décide à 25 ans d'arrêter, après les Jeux de Barcelone. Mais en 1999, elle replonge, et aux JO de Sydney, elle remporte, malgré sept ans loin du haut niveau, cinq médailles, dont ses trois premières sur des épreuves individuelles (3e sur 50 m libre, 100 m libre et 100 m papillon). De nouveau, elle raccroche le bonnet de bain pour reprendre des études et donner naissance à une petite Tessa en avril 2006. Puis, pour la deuxième fois, elle choisit de revenir quelques mois après la naissance de sa fille.

"C'est incroyable ce qu'elle a réussi à faire, je l'admire tellement", a lancé dimanche l'Australienne Cate Campbell, 16 ans, en hommage à son aînée et adversaire en finale du 50 m nage libre. "Elle fait son retour après avoir eu un petit enfant, ce n'est vraiment pas évident pour nous les femmes. Si l'on veut fonder une famille, on doit arrêter notre sport. Elle a réussi à concilier les deux, c'est tout simplement incroyable, un véritable exemple", a poursuivi la jeune "Aussie"


Une préparation plus pointue

A la fin de l'été 2005, alors qu'elle attendait son premier enfant, Dara Torres se mit à nager trois à quatre fois par semaine à l'Aquatic Complex de Coral Springs, où est installé le club de Lohberg. Après avoir donné naissance à sa fille Tessa Grace, en avril 2006, Dara Torres participa à deux compétitions importantes et réalisa des temps dignes de l'élite mondiale, ce qui l'incita à tenter de revenir encore une fois à la compétition. Elle demanda à Lohberg s'il voulait l'entraîner et il la prit à part pour une conversation sérieuse. Il lui demanda si elle avait déjà pris des produits dopants. "Il faut que les choses soient claires pour moi avant que nous commencions quoi que ce soit", ajouta-t-il. "Je lui ai dit : ‘Pourquoi me demandez-vous ça ?' se souvient-elle, et il a répondu : ‘Parce que c'est ce que tout le monde racontait à Sidney.'"

Elle lui assura qu'elle n'avait jamais rien pris et ne prendrait jamais rien. Lorsqu'ils commencèrent à travailler ensemble, Lohberg ne vit aucune raison d'en douter.

Dara Torres s'entraîne dans l'eau cinq fois par semaine, contre dix à douze fois par semaine quand elle était adolescente, puis jeune adulte. "Mon corps met vraiment plus de temps à récupérer, confie-t-elle. Il y a les bons jours, où j'ai l'impression d'avoir 20 ans, et il y a les jours où je ne peux pas lever le bras hors de l'eau."

Outre Lohberg, Dara Torres emploie un entraîneur de sprint, Chris Jackson ; un entraîneur pour le renforcement musculaire et la condition physique, Andy O'Brien, qui supervise également son régime alimentaire ; deux spécialistes des étirements, à temps plein, Steve Sierra et Anne Tierney ; un kinésithérapeute ; une masseuse et une nounou. Elle se repose en outre lourdement sur son ami David Hoffman, obsétricien, qui est le père de Tessa. En général, Steve Sierra et Anne Tierney attendent Dara Torres à son domicile d'un quartier résidentiel de Fort Lauderdale, après sa séance de natation. Ils lui tordent et tirent le buste et les membres dans tous les sens pour des étirements vigoureux qui facilitent la récupération en chassant les toxines et l'acide lactique.

"Les gens peuvent raconter que je prends des produits, mais mon arme secrète, c'est ça", confie Dara Torres à propos de ces exercices de torture. "Dara a vraiment une longueur d'avance sur les autres sportifs pour ce qui est de prendre soin de son corps", assure O'Brien. Il a commencé à travailler avec la nageuse en novembre dernier et l'a soumise à un entraînement évolutif à base de Swiss balls, de ballons lestés, d'élastiques et de câbles de résistance. Dara Torres suit quatre séances de quatre-vingt-dix minutes par semaine qui ont pour but de stimuler son système nerveux et de renforcer ses muscles profonds. Les résultats sont frappants. Ses muscles sont plus longs et plus fins, sauf ceux du dos et des épaules, qui se sont épaissis. Dara Torres pèse aujourd'hui 68 kilos, contre 72,5 en 2000, pour 1,83 mètre. Son temps de réaction s'est amélioré et elle est plus efficace dans l'eau. "Dans l'ensemble, elle est bien plus en forme", assure Lohberg avant d'ajouter : "Et elle est plus équilibrée dans l'eau."

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