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BARUCH S.BLUMBERG

PRIX NOBEL 1976
PORTRAIT
HEPATITE
sos


"Pour des découvertes sur de nouveaux mécanismes de dissémination des maladies infectieuses"
( en compagnie de Daniel Carleton Gajdusek )


Baruch Samuel Blumberg, né le 28 juillet 1925, scientifique américain Prix Nobel de médecine en 1976 . Blumberg identifia le virus de l'hépatite B, et développa plus tard un test diagnostique et un vaccin


Médecin et biochimiste américain (New York, 1925).

Il isola l'antigène de l'hépatite B et fut co-lauréat du prix Nobel de physiologie et de médecine 1976 pour le rôle prépondérant qu'il a joué dans la découverte de «nouveaux mécanismes de l'origine et de la dissémination des maladies infectieuses».

Au terme d'une étude de l'hépatite à l'échelle mondiale, Blumberg isola l'antigène de cette maladie dans le sang d'un aborigène d'Australie et démontra qu'il déclenchait la réponse des anticorps au virus de l'hépatite. Son travail ouvrit la voie aux projets de test et de filtrage des dons de sang, ainsi qu'à de nombreux travaux ultérieurs, notamment sur les vaccins contre l'hépatite B cartage


La médecine tropicale est à l’honneur en 1976 lors de la remise du prix Nobel de physiologie ou médecine. En effet, les longs séjours de Blumberg et Gajdusek en Amérique du Sud, Australie ou Nouvelle-Guinée ont joué un rôle déterminant dans leurs travaux. Il ont de plus un autre point commun dans leur formation puisqu’ils ont suivi des études de mathématiques et physique avant de se lancer dans le domaine biomédical.
Leurs travaux concernent l’analyse de particularités physiologiques observées dans les contrées les plus reculées et l’application des savoirs ainsi engendrés pour progresser dans la compréhension de pathologies mieux connues en Europe ou aux Etats-Unis. Pourtant, d’un point de vue épistémologique, la portée des deux découvertes n’est pas la même…
De l’antigène australien au virus de l’hépatite B
Blumberg étudie la parasitologie dès la fin des années 40. Ceci l’amène à effectuer un premier séjour en Amérique du Sud, au Surinam, durant l’été entre ses deux dernières années de médecine. Il y effectue la première enquête épidémiologique sur la malaria et, étonné par l’extrême hétérogénéité de la population, il étudie les différences héréditaires de susceptibilité face à la maladie. Il remarque par exemple que seuls certains groupes sont victimes de l’infection qui déclenche l’éléphantiasis, généralement caractérisée par des œdèmes volumineux aux membres inférieurs.
De retour aux Etats-Unis, il soigne les populations new-yorkaises défavorisées avant de partir étudier la biochimie à l’Université d’Oxford, en 1955. Il y obtient en 1957 une thèse de doctorat et part pour le Nigeria. Pendant ce séjour, il est alors rattaché aux Instituts Nationaux de Santé (NIH) et s’intéresse à nouveau aux polymorphismes mais cette fois-ci en hématologie.
Blumberg intègre ensuite en 1964 l’Institut cancérologique de Philadelphie (Fox Chase Cancer Center) où il étudie les protéines du sang. A l’aide des nombreux échantillons ramenés de ses voyages, il tente de soigner une patient hémophile. Il observe dans les analyses de sang de ce patient la présence d’un anticorps qui réagit, parmi les tests, avec un antigène particulier provenant d’un aborigène australien atteint d’hépatite. C’est ce qu’il nomme “ l’antigène australien ”. En 1967, il montre que cet antigène se situe à la surface d’un des virus de l’hépatite.
Ce n’est que quelques années plus tard que ce virus est identifié comme virus de l’hépatite B, transmissible par voie sanguine (contrairement au virus de l’hépatite A). Une étude en génétique des populations permet à Blumberg de montrer que les porteurs de cet antigène représentent environ 0,1 % de la population blanche des Etats-Unis. Puisque ce sont des porteurs potentiels de la maladie, Blumberg s’attache avec le microbiologiste Irving Millman (né en 1923) à développer un test permettant d’identifier les porteurs. Les cas d’infection par transfusion sont ainsi drastiquement réduits et après le test, ils préparent un vaccin destiné à sauver des millions de personne en Afrique et en Asie.
Les travaux de Blumberg sur le virus de l’hépatite B relèvent à tout moment d’une approche interdisciplinaire. Il se plaisait à rappeler à l ‘époque : “ les virologistes disent que je ne suis pas vraiment un virologiste et les généticiens disent que je ne suis pas vraiment un généticien. En fait je pense que je suis un chercheur clinicien. ” Un chercheur clinicien très voyageur qui ajoutait lui-même à son titre de professeur de génétique humaine de l’Université de Pennsylvanie, “ prof d’anthropologie ”.
jerome segal


Lire : Les hépatites virales
Institut Pasteur

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