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JACQUES BENVENISTE


Ig NOBEL 1991-1998
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MEMOIRE DE L'EAU




Apres le Prix Nobel le Prix Ig Nobel !
IMPROBABLE RESEARCH

1991:Ig Nobel à Jacques Benveniste, France, prosélyte prolifique et honorable correspondant de la revue Nature, pour ses découvertes répétées du fait que l’eau, H2O, est un liquide intelligent, et pour la manière dont il s’est convaincu que cette eau est susceptible de garder la mémoire des événements bien après que les traces de ces mêmes événements ont disparu.
1998 c'est encore au Ig Nobel de chimie qu'il a eu droit, pour son étude suivant laquelle non seulement l'eau a-t-elle de la mémoire, mais en plus, cette mémoire peut être encodée et transmise par lignes téléphoniques. Ou par Internet.


"La vraie recherche est, par nature, une déviance..."


Jacques Benveniste (12 mars 1935 - 3 octobre 2004), médecin et immunologiste français, connu du grand public pour avoir publié en 1988 des travaux de recherche sur la mémoire de l'eau donnant naissance à ce qui a été appelé l'affaire Benveniste et mena à son éviction de l'INSERM en 1995. wiki

Pour Eric Favereau de Libération : "Jacques Benveniste restera l’homme d’une polémique dans laquelle il aura tout gagné et tout perdu. Jacques Benveniste n’avait pas toujours été un chercheur à part. Jusqu’à sa découverte contestée, il avait été l’un des scientifiques français les plus publiés en immunologie, sa spécialité de départ, et les plus appréciés. En 1971, sa découverte d’un facteur activateur des plaquettes sanguines l’avait même placé dans tous les manuels de médecine ainsi que sur la liste des nobélisables


Les prix Ig-Nobel Le double tranchant de l’humour scientifique

Les prix Nobel n’ont plus besoin de présentation. Ils sont rapidement devenus, depuis leur création en 1901, l’incarnation même de la science officielle et donc « sérieuse ». En 1991, Marc Abrahams, informaticien et éditeur d’Annals of Improbable Research (AIR), une revue d’humour et de parodie scientifique, rivale du Journal of Irreproducible Results (JIR), plus ancien, a créé les prix « Ig-Nobel » (lire « ignoble ») pour « honorer » des scientifiques, des institutions, des hommes publics ou même des illustres inconnus pour leur contribution à des recherches « qui ne peuvent pas ou ne devraient pas être reproduites »
Peu connue à ses débuts en 1991, la cérémonie d’attribution des Ig-Nobel a lieu habituellement début octobre, soit à peu près au moment de l’annonce des véritables prix Nobel. Après s’être déroulée sur le campus du célèbre MIT à Boston, l’employeur d’Abrahams, elle s’est déplacée quatre ans plus tard, pour des raisons obscures de financement, sur le campus rival de la non moins célèbre université d’Harvard où elle a trouvé l’appui de nombreux prix Nobel de la maison. C’est à ce moment que le phénomène des Ig-Nobel semble avoir pris une ampleur médiatique certaine. Alors qu’on ne compte qu’une quinzaine d’articles dans les journaux internationaux durant les mois d’octobre 1996 et 1997, on en répertorie près de soixante-dix en octobre 1999 et près de cent en octobre 2001. Aux États-Unis, la cérémonie est d’ailleurs retransmise à la radio, par des réseaux de télévision locaux et même sur Internet


Le premier Ig-Nobel de chimie fut attribué en 1991 au chercheur français Jacques Benveniste, « pour sa découverte persistante (persistent discovery) que l’eau, H2O, est un liquide intelligent, et pour avoir démontré à sa satisfaction que l’eau peut mémoriser des événements longtemps après que toute trace de ces événements s’est évanouie » . Et il n’est pas risqué d’avancer que s’il avait existé deux ans plus tôt, l’Ig-Nobel aurait été attribué aux « découvreurs » de la fusion froide . Les membres du comité se sont d’ailleurs repris en 1997 en attribuant le prix de physique à John Bokris de l’université Texas A & M pour ses « nombreuses réalisations dans le domaine de la fusion froide, de la transmutation d’éléments vils en or et l’incinération électrochimique des déchets domestiques ».
Le premier « rappel à l’ordre » qui lui avait été adressé n’ayant pas été entendu, Benveniste s’est vu attribuer un deuxième Ig-Nobel de chimie en 1998. Il est intéressant de noter que, dans ce cas, le comité Ig-Nobel n’a pas tenu compte de la règle « Do no harm », inscrite dans les procédures de fonctionnement, et qui semble n’être considérée que dans la mesure où la recherche est jugée légitime malgré son caractère cocasse, ce qui n’est pas, à leurs yeux tout au moins, le cas des travaux de Benveniste Épinglé une deuxième fois, ce dernier s’est d’abord dit « heureux de recevoir un deuxième Ig-Nobel car cela montre que ceux qui attribuent ce prix ne comprennent rien. On ne donne pas un prix Nobel sans d’abord tenter de comprendre ce que le récipiendaire fait, mais les gens qui attribuent l’Ig-Nobel ne se donnent même pas la peine de se renseigner sur les travaux »


"Merci de ne pas oublier ce biologiste remarquable que fût le Docteur Jacques Benveniste, qui nous a quittés dimanche 3 octobre 2004, pour toute l’énergie qu’il a mis au service de l'humanité et ce au travers de ses nombreuses recherches et de sa passion pour les sciences du vivant."

Laure POULIQUEN Présidente de l'Association A M E S S I
Association de Médecines Evolutives Santé et Sciences Innovantes

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