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HANNAH ARENDT

H. ARENDT
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PORTRAIT
ETUDE
TEXTE
PHILAGORA
NORMALE SUP
HEIDEGGER
EICHMANN
ORIGINES
BEGIN
1975
AKADEM




" C'est dans le vide de la pensée que s'inscrit le mal "

"Le tiers monde n'est pas une réalité mais une idéologie." - Du mensonge à la violence

"Si tu réussis à paraître devant les autres ce que tu souhaiterais être, c'est tout ce que peuvent exiger de toi les juges de ce monde." - Extrait d’ Essai sur la révolution

"Le progrès et la catastrophe sont l'avers et le revers d'une même médaille."

"Aimer la vie est facile quand vous êtes à l’étranger. Là où personne ne vous connaît, vous tenez votre vie entre vos mains, vous êtes maître de vous-mêmes plus qu’à n’importe quel moment." - Rahel Varnhagen

"Pour être confirmé dans mon identité, je dépends entièrement des autres."



Hannah Arendt (1906-1975)
Une théoricienne du politique
Réfutant le qualificatif « philosophe » au motif qu’elle
travaille les hommes plutôt qu’elle n'élabore une réflexion
sur l’Homme, Hannah Arendt fut l’une des intellectuelles
les plus en vues à partir du début des années 1950.
Première femme à enseigner à l’université de Princeton,
c’est sur la question de la nature du politique et de la vie
politique en tant qu’activité humaine éminemment
particulière qu’elle engagea le plus fermement sa réflexion


Heidegger et Karl Jespers
· Née à Hanovre le 14 octobre 1906, Hannah Arendt est issue d’une famille juive assimilée. Élevée à Königsberg (Kaliningrad depuis 1946), elle étudie la théologie à l’université de Berlin puis la philosophie à l’université de Marbourg. Elle y rencontre Martin Heidegger (1889-1976) avec qui elle noue une passion intellectuelle et sentimentale (1925).
· Après sa rupture avec le philosophe, elle devient l’élève d’Edmund Husserl (1859-1938) à Fribourg-en-Brisgau puis, à Heidelberg, de Karl Jaspers (1883-1969) sous la direction duquel elle rédige sa thèse sur le Concept d’amour chez saint-Augustin (publiée en 1929).
· Avec la montée du nazisme, Hannah Arendt s’investit dans l’organisation sioniste de Kurt Blumenfeld. Arrêtée par la Gestapo, elle est finalement relâchée et parvient à s’enfuir à Paris en compagnie de Günther Stern (Anders) avec qui elle est mariée depuis 1929. Au cours de son exil parisien elle se lie d’amitié avec Walter Benjamin (1892-1940) et Raymond Aron (1905-1983). Elle divorce en 1939 et épouse en janvier 1940 Heinrich Blücher, lui aussi réfugié d'Allemagne et ancien spartakiste.

De Gurs à New York
· Mai 1941 : après avoir été détenue au camp de Gurs, elle rejoint les États-Unis et s’installe à New York jusqu’à la fin de la guerre. Elle contribue à la revue Aufbau et dirige des recherches pour la Commission sur la reconstruction de la culture juive européenne.
· 1944 : elle entame la rédaction de son premier ouvrage majeur, Les origines du totalitarisme, qui sera publié en 1951, l'année où elle obtient la nationalité américaine. À partir de 1955 elle enseigne à Columbia, Princeton, Berkeley, l’université de Chicago, puis, de 1967 jusqu’à sa mort, à la New School for
Social Research de New York.

Les origines du totalitarisme
·Influencée par la phénoménologie de Heidegger, l’oeuvre d’Hannah Arendt se nourrit de la lecture attentive d'Aristote, de Saint Augustin, de Kant de Nietzsche et de Jaspers. Sa pensée ne se présente pas sous la forme d'un système philosophique mais s’articule autour de thèmes fondamentaux, ainsi le totalitarisme, la révolution, la liberté, la pensée et le jugement. Elle interroge sans relâche la politique et son concept directeur, l'action, ainsi que son envers philosophique, la
contemplation.
· Hannah Arendt reste célèbre surtout par Les origines du totalitarisme (1951), ouvrage dans lequel met en exergue les pathologies rendant impossible la viabilité d’une vie publique. La terreur apparaît comme une fin en soi, en appelant au
déterminisme historique (communisme) ou à la nature et à la guerre inévitable entre la « race élue » et les « races dégénérées » (nazisme).
· Elle soutient ensuite une réflexion approfondie sur la condition humaine dans Condition de l’homme moderne (1958). Elle y élabore la distinction entre le privé et le public, compris comme espace politique d'apparition, entre ce qui relève de la production et ce qui relève de l’action. Elle décèle ainsi dans une vie publique réduite au travail et à la consommation l’origine de la politique purement gestionnaire.

Eichmann à Jérusalem
· En 1963, Essai sur la Révolution montre que les révolutions américaine et française
marquent l’ultime échec d’établir un espace politique dans lequel la délibération, la décision et l’action coordonnée peuvent être exercées. Publié la même année, Eichmann à Jérusalem, rapport sur la banalité du mal (1963), qui suscita une vive polémique, marque le passage du questionnement sur la nature de l’action politique à celui de la faculté de penser les actes : « Le problème du bien et du mal, la faculté de distinguer ce qui est bien de ce qui est mal, seraient-ils en rapport avec notre faculté de penser ? ».
·Enfin, la relation entre Agir et Penser est abordée dans La vie de l’esprit, publié à titre posthume. Des trois parties initiales, seules les deux premières furent publiées : La pensée et La volonté. A sa mort Hannah Arendt travaillait à la dernière, Le Jugement. Élaboration éthique de sa vision de l'histoire et du politique, cet ouvrage est, en quelque sorte, le testament « philosophique » d’Hannah Arendt.akadem


PIERRE BOURETZ
Hannah Arendt et le sionisme :
Cassandre aux pieds d’argile

Au moment du centenaire de la mort de Theodor Herzl le 3 juillet 1904 et dans un contexte de controverses au sujet de son héritage, cet article examine la position d’Hannah Arendt vis-à-vis du sionisme, son sens et sa postérité. Après avoir été engagée pendant dix ans dans le mouvement sioniste, Arendt a rompu avec lui dès 1944 en développant une critique de sa politique et de sa vision de l’histoire. Bien qu’elle ait été très isolée à l’époque, on retrouve aujourd’hui certains de ses arguments dans les discours qui défendent un point de vue révisionniste sur les fondements et l’histoire de l’État d’Israël entre deux perspectives : post-sioniste ou antisioniste.
Devant le sionisme, Arendt a joué le rôle de Cassandre ; mais peut-être une Cassandre aux pieds d’argile.cairn

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour,
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