Plan general : famous jews

SAMMY DAVIS

S.DAVIS
PORTRAIT
FILMOGRAPHY
SPECTACLE
KARAOKE



JUDEO NOIRE
MARCHE
SINATRA
GOSPEL




Date et Lieu de naissance : 8 décembre 1925 (Harlem, New York, USA)
Date et Lieu de décès : 16 mai 1990 (Beverly Hills, Californie, USA)

Enfant de la balle, Sammy Davis Jr. voit le jour le 8 décembre 1925, à Harlem (New York). Il n’a que de trois ans quand il fait ses débuts sur scène, aux côtés de son père et de son oncle, dans le vaudeville «Holiday in Dixieland». Rapidement le petit Sammy se révèle un extraordinaire phénomène de scène. Toujours avec son père et son oncle, il forme la troupe Will Mastin’s Gang Featuring Little Sammy.

Dans les années trente, le trio se produit dans plusieurs cabarets de la Côte Est des USA et devient très populaire. Sammy Davis Jr. entame sa carrière cinématographique dans «Rufus Jones for President» (1933), un court métrage de Roy Mack. En 1941, le Mastin Gang joue en première partie de l’Orchestre de Tommy Dorsey au Michigan Theater de Detroit. C’est à cette occasion que Sammy fait la connaissance d’un jeune choriste de Dorsey: Frank Sinatra. En 1943, Sammy s’engage dans l’armée américaine et doit endurer une constante bataille contre le racisme. Démobilisé, il réintègre le groupe qui se fait désormais appeler le «Will Mastin Trio». De plus en plus célèbre, le trio fait les beaux jours du Capitol Club de New York et du Ciro’s Club de Hollywood.

En 1952, sur invitation de Sinatra, le «Will Mastin Trio» se produit sur la scène du Copacabana de New York. Deux ans plus tard, Sammy Davis Jr. choisit de continuer son parcours en solo. Malheureusement, peu de temps après, il est victime d’un grave accident de voiture et perd son œil gauche. En 1956, alors que sa carrière est en péril, il répond à ce défi en remontant sur scène, à Broadway, avec «Mr Wonderful» de Joseph Stein et Will Glickman. Pour cette comédie musicale, il exige une distribution uniquement noire. La pièce est massacrée par la critique mais devient un énorme succès public. L’année suivante, Sammy entretient une liaison amoureuse avec la belle Kim Novak. Cette aventure défraie les chroniques et lui attire les foudres du producteur Harry Cohn. Obligé de rompre, il apaise le scandale en épousant Loray White dont il divorce quelques mois plus tard. Entre temps, Sammy confirme son statut de star du cinéma dans «Anna Lacusta» (1958) de Arnold Laven et dans «Porgy & Bess» (1958) de Otto Preminger.

En 1960, Sammy Davis Jr. tourne dans «L’inconnu de Las Vegas» aux côtés de Frank Sinatra, Dean Martin et Peter Lawford. La fameuse équipe du Rat Pack est ainsi née. La même année, il épouse la suédoise May Britt. De par cette union, Sammy se fait rejeter aussi bien par les communautés noires que blanches. Le racisme devient alors son principal combat. Le Rat Pack se reforme pour apparaître dans «Les trois sergents» (1961) de John Sturges et dans «Les sept voleurs de Chicago» (1964) de Gordon Douglas. En 1965, il publie son autobiographie: «Yes, I can», qui va très vite devenir un best-seller.

Par la suite, Sammy Davis Jr., véritable homme-orchestre du show-business et star à part entière, continue sa carrière sur toutes les plus grandes scènes du monde. Il apparaît encore dans une vingtaine de films ou documentaires, ainsi que dans une multitude d’émissions télévisées. Prématurément vieilli par les excès en tous genres, Sammy Davis meurt le 16 mai 1990, dans sa villa de Beverly Hills, emporté par un cancer de la gorge. Son corps sera inhumé au cimetière de Forest Lawn de Glendale, en Californie.

Philippe PELLETIER


Lire le dossier sur LE SIONISME NOIR
....La communauté juive américaine est intégrée dans les années 60. Son dernier grand problème aux Etats-Unis est le procès des époux Rosenberg pendant la chasse aux sorcières dans les années 50. Pourquoi les juifs qui souffraient autant que nous sont-ils maintenant plus intégrés que nous, demandent les noirs américains, en se tournant vers Farrakhan pour des réponses faciles, erronées, mais qui renforcent tellement bien son point de vue rétrograde ? Le juif américain est devenu un chrétien, nous dit aussi James Baldwin, et c’est à ce titre qu’il est traité comme tous les autres hommes blancs américains par les noirs américains. A cette différence près que les juifs ont atteint les buts fixés par leur mouvement sioniste. A force de combats, grâce notamment à la création de l’Etat d’Israël, les juifs ont réussi à imposer au monde de regarder le traitement qui leur a été réservé durant tous ces siècles, et a fait de l’Holocauste le symbole ultime de l’infâmie, imposé à l’Histoire occidentale de regarder ses démons antisémites en face.

Pourquoi semble-t-il impossible de réussir une entreprise équivalente pour la diaspora africaine, pourquoi semble-t-il impossible de faire reconnaître la traite négrière, le saccage du continent africain comme les sommets de monstruosité qu’ils furent ? Quelles relations ont-ils que nous n’avons pas, pourquoi cela marche-t-il pour eux et pas pour nous ? La communauté juive est finalement montrée comme responsable du fiasco du sionisme noir, la rancune vient de ce que la théorie nationaliste noire copiée sur la juive est vouée à l’échec car elle ne nous correspond pas. Les juifs l’ont finalement trouvée, leur colline de Sion, et de ce bastion se sont imposés et ont imposé la reconnaissance de leur souffrance. Les juifs ont leur pays ; pourquoi pas nous ?

Parce que nous n’en avons pas. Parce que nous n’en bâtirons pas, si l’on est logique, parce qu’un Liberia (et un Israël, d’ailleurs) suffit pour prouver la vanité de cette entreprise inadaptée à la diaspora africaine. Parce que notre pays est un ensemble flottant de pays, de communautés, parce que notre pays est à tout jamais le bateau, le mothership de George Clinton, les navires stellaires et bateaux solaires de Sun Ra, avec des ports dans tout l’univers. Parce que l’Israël noir est un continent culturel et politique qui détruit les frontières.

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