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LEVY BRUHL


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SOCIOLOGIE


"Si, l'on admet l'étroite parenté de notre folklore avec les mythes et les contes des primitifs..., c'est donc une même mentalité qui s'exprime en lui et en eux."


Paris, 10 avril 1857 – 13 mars 1939

Sociologue qui, après des travaux de philosophie, publie un ouvrage sur la Morale et la science des mœurs (1903) ; Lévy-Bruhl critique les morales théoriques, opposant un relativisme sociologique, une science des mœurs ; après avoir analysé la morale des « peuples primitifs », il en étudie la vie mentale et religieuse. Il est amené à se nuancer dans ses Cahiers (1949) où il affirme que la pensée mystique est présente dans tout esprit humain, quoique plus facile à observer chez les primitifs.


Reçu 1er en 1879 à l’agrégation de philosophie, il publie en 1884 deux thèses de doctorat L’idée de la responsabilité et L’idée de Dieu dans Sénèque où il engage une réflexion sur la morale comme science de la différence des mœurs, dont il déduit la formule : « il n’y a pas et ne peut y avoir de morale théorique ». Cette perspective, qui remet en cause la notion de « nature humaine », le conduit à poser le problème des racines sociales de la raison, où la structure du groupe déterminerait celle de la pensée. Mentalité occidentale et mentalité primitive s’évaluent alors dans leurs spécificités et non plus en termes de hiérarchie, comme le développent des ouvrages tels que La mentalité primitive (1922) ou La mythologie primitive (1925).

En exposant que le mystique et l’émotionnel ne s’opposent pas au rationnel mais constituent une manière propre d’appréhender le monde, Lévy-Bruhl participe au renouvellement du regard porté sur les différents peuples et ouvre la voie à l’extension de la notion de culture.culture


Lucien Lévy-Bruhl a plus de cinquante ans et une œuvre philosophique appréciable lorsqu'il se lance dans une enquête anthropologique qui l'occupera exclusivement jusqu'à sa mort, soit pendant une trentaine d'années. Six livres jalonnent ce labeur obstiné, qui gravite autour d'un unique concept, la mentalité primitive. Œuvre inclassable, entre ethnographie et philosophie : bien que ces ouvrages se présentent comme la collection et l'analyse de ce qu'il appelait des «faits de mentalité primitive», il ne s'agissait pas pour lui «d'apporter une pierre à l'édifice de cette science spéciale» (l'ethnologie), comme il l'écrit au grand anthropologue britannique, E. E. Evans-Pritchard, en 1934 : «J'avais l'ambition d'ajouter quelque chose à la connaissance scientifique de la nature humaine en utilisant les données de l'ethnologie.» De fait, l'érudition ethnographique de Lévy-Bruhl ne ressemble guère à celle d'un Marcel Mauss. Bien que proche de l'école de Durkheim, il poursuit d'autres fins et, en dépit de leur proximité intellectuelle, Mauss était réticent à ce qu'il percevait comme une orientation insuffisamment sociologique. Lévy-Bruhl est en effet indifférent au «fait social total». Il ne parle guère des institutions sociales, il ne prétend pas décrire des formes de vie sociales, des cultures, ni en dégager les structures. Son enquête est concentrée sur un mode de pensée («mentalité») autre, elle relève de la psychologie philosophique plus que de l'ethnologie. Néanmoins, elle laisse une empreinte profonde sur les sciences sociales. Lévy-Bruhl aura articulé un problème qui est toujours nôtre et la fécondité de son œuvre, jusque dans son impasse sera reconnue par des savants aussi divers qu'Evans-Pritchard, Maurice Leenhart, Lucien Febvre ou Cornelius Castoriadis,...
DE LARA
beta puf

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